Malgr� le discours officiel des plus hautes instances du secteur de l'�ducation, et a contrario des promesses tenues � travers les colonnes de la presse nationale notamment, beaucoup parmi le personnel de l��ducation, enseignants vacataires, contractuels ou fonctionnaires continuent � broyer du noir.
Ces derniers sont las d�attendre la r�gularisation de leur situation administrative pour certains et financi�re pour d�autres, quand ce n�est pas les deux � la fois pour bien d�autres. En effet, des enseignants, universitaires pour la plupart, sont en poste depuis plusieurs ann�es, depuis 2000 et 2001 pour quelques-uns d�entre eux, sans percevoir un seul sou. Ils seraient nombreux � travers la da�ra de Ma�tkas, �parpill�s entre les �tablissements scolaires, tous paliers confondus, dans la m�me situation et � vivre encore aux crochets de leurs familles malgr� leur �ge avanc�. A cela s�ajoute le probl�me de leur statut �d��ternel vacataire�, car la promesse de r�gularisation de leur situation vis-�-vis de l�administration et leur int�gration d�finitive tarde � se concr�tiser. Beaucoup attendent toujours la r�gularisation de leurs arri�r�s, comme les allocations familiales, les �chelons, et ce, depuis plus de trois ans. �Tenez, m�me la prime de scolarit� allou�e aux fonctionnaires et aux enseignants ayant des enfants scolaris�s que nous devrions percevoir en d�but d�ann�e scolaire tarde � venir�, nous a expliqu� l�un d�eux. En outre, selon quelques enseignants, beaucoup d��coles primaires � l��chelle de toute la commune de Ma�tkas sont priv�es de chauffage en cette p�riode hivernale. Dans certaines d�entre elles, les po�les sont tout simplement inexistants ou non utilis�s malgr� leur disponibilit�, dans d�autres cas. Pour d'autres, quelques petites r�parations �qu�on peut faire en quelques minutes�, selon un enseignant, semblent �tre un �fardeau� pour les services charg�s de l�entretien des �coles. �Imaginez des �l�ves de 1re ann�e qui grelottent � longueur de journ�e, comment peuvent-il assimiler ? Et l�enseignant, qui n�est pas en reste, comment pourra-t-il assurer son m�tier convenablement ?� a conclu une enseignante.
B. R.

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