Actualit�s : AVEC UN INVESTISSEMENT DE 500 MILLIONS DE DINARS
El-Ghazou, � la conqu�te du cosm�tique et de l�hygi�nique


S�il y a bien en Alg�rie des march�s tr�s porteurs, ce sont bien ceux des cosm�tiques et des produits hygi�niques. Des investisseurs l�ont bien compris et sont de plus en plus pr�sents sur ces segments. Il y a ceux qui importent ces produits et ceux qui les fabriquent localement. Dans cette derni�re tranche, plus d�une cinquantaine de producteurs priv�s activent sur le terrain pour le cosm�tique et une dizaine pour les serviettes hygi�niques et couches b�b�s.
En effet, selon une derni�re �tude sur le cosm�tique, la production locale conna�t depuis 2000 un d�veloppement soutenu. Parmi ces producteurs, l�entreprise El- Ghazou. Pr�sente sur le march� bien avant ce boom et plus pr�cis�ment en 1991, cette entreprise a connu diff�rentes mues pour suivre l��volution des attentes des 32 millions de consommateurs alg�riens dont 15 millions sont des femmes. A ce sujet, lors d�une conf�rence de presse tenue hier au si�ge de l�entreprise � Dar-El-Be�da, Ouarti Nassim, g�n�ral manager de l�entreprise, a not� qu�un investissement de 300 millions de dinars a �t� n�cessaire pour l�achat des diff�rentes machines. �Nous d�passons en totalit� les 500 millions de dinars d�investissement. Nous employons � temps plein 64 personnes�, a-t-il ajout�. Le capital de l�entreprise a �t� augment� pour atteindre 145 millions de dinars alors qu�il �tait de 5, 700 millions de dinars en 2002. Avant de d�m�nager dans cette nouvelle unit�, l�entreprise �tait implant�e � Alger- Centre. Elle a connu une explosion au mois d�ao�t 2004. �La construction de cette b�tisse de 4 200 m2 a d�but� en 2000 � Dar-El-Be�da�, a tenu � pr�ciser le conf�rencier. M. Ouarti Nassim d�ajouter : �Nous nous sommes int�ress�s en 2002 aux couches b�b�s et aux serviettes hygi�niques. Nous avons d�marr� la production en novembre 2004.� Il s�agit des �couches Petits C�urs� et �serviettes Fame�. El-Ghazou s�est ainsi dot�e d�un appareil de production de 300 couches b�b�s par minute et un autre de 800 serviettes hygi�niques par minute. Abdelkader Ryad Ouarti, charg� du commercial, estime que l�entreprise est �en p�riode de r�investissement et non pas de rentabilit�. M�me si les d�buts ont �t� �durs�, la pers�v�rance a pay�. L�entreprise exporte, en effet, vers la Mauritanie depuis avril 2005. Vers la fin du mois de septembre dernier, les fabricants du d�odorant �L� ont particip� � la Foire internationale de Marseille o� leurs produits ont connu un �grand succ�s�. �Par la suite, nous avons pu d�crocher un contrat de six mois avec un client fran�ais pour l�exportation de nos produits � raison d�un container par mois durant deux trimestres�, a soulign� Ouarti Nassim. Soit, l�exportation de couches b�b�s, serviettes hygi�niques et d�odorants. �C�est une premi�re exp�rience tr�s importante car le sud de la France est une porte ouverte pour d�autres march�s internationaux�, a-t-il ajout�. L�investissement continue car une nouvelle unit� de cosm�tiques de 1 300 m2 dans la m�me zone industrielle est en cours de construction. Elle devrait �tre op�rationnelle d�s janvier 2007. Seul ombre au tableau, la contrefa�on caract�risant ce secteur. �En Alg�rie, il suffit de changer une lettre et de garder le m�me design pour pouvoir �tre enregistr� � l�Inapi�, d�plore Ouarti Nassim. Les diff�rents concurrents �amis� jouent sur la connotation d�un produit bien exploit� pour avoir une part de march�. Une concurrence loin d��tre loyale.
M. O.

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