Sports : PARLONS-EN
Gratitude et ingratitude dans le monde sportif
Par Salim In�s


Larfaoui Mustapha est enfin reconnu chez lui et par les siens. Apr�s plus de 50 ans, un demi-si�cle, de bons et loyaux services, il devient plus que normal que Aami Mustapha en fasse l�objet d�une gratification nationale. Mais avant, les siens, ceux de la natation, lui ont, au cours d�une soir�e ramadhanesque alg�roise, t�moign� une reconnaissance grande�comme �a.
Puis, c�est S�tif qui le glorifia. Comme quoi, l�ann�e 2005 est celle de la r�habilitation de Larfaoui et c�est une bonne chose, car il n�est jamais trop tard de bien faire. On aurait aim�, quand m�me, l�applaudir grandement lorsqu�il a �t� reconduit, apr�s une r�vision des statuts de la FINA, �ouamaadraka ma la FINA�, alors que et parall�lement il se faisait laminer dans des �lections �olympiennes� � Alger. Et c��tait en 1992. Depuis et gr�ce � ses comp�tences, l�homme s�est m�me permis un fauteuil au CIO, alors que chez nous, on continuait � se demander : �Qu�a-t-il fait pour le sport alg�rien ?�. Que peut-il faire, si on lui a rien demand� Et quand il a �t� sollicit� en 1997, alors que Blatter �tait juste secr�taire g�n�ral de la FIFA, il ne se d�roba point. L�histoire est connue, nul besoin de rappeler des positions modestement prises par Larfaoui et qui, d�sormais, sont du domaine du secret minist�riel, plut�t �FAFien� ! En tous cas, Larfaoui, � son �ge, peut distinguer entre les sinc�res et les superficiels. Comme il peut diff�rencier les bouffons des dompteurs de lions. Bravo, Aami Mustapha, c�est vraiment une distinction� distinctive. Comment ne pas l��tre, surtout quand il cl�tura sur �il y a d�autres personnalit�s sportives qui pouvaient �tre r�compens�es avant moi�. Modestie ! Ensuite, Benamadi avait tout le loisir de remercier ses nouveaux employeurs et autres sponsors (MCA et Sonatrach), r�sultats obligent, toutefois, il a omis de parler de son club d�antan, El-Harrach. Haddad Soraya et Bekkar ne l�ont pas oubli�. On commence par ceux qui nous ont appris � faire nos premiers pas et ensuite les autres� C�est l� aussi un signe de gratitude qui jusque-l� fait d�faut � nos sportifs quand ils interviennent sur les m�dias. Une autre reconnaissance, celle-l� ne s�est pas exprim�e sur la TV, mais ailleurs et en douceur. Le Pr Hanifi Rachid est d�sign� pour suivre l��tat de pr�paration de nos athl�tes pour les Jeux africains. Il faut reconna�tre que Hanifi, au cours de l�ann�e 2005, a �t� un peu partout, animant des conf�rences � l�int�rieur et � l�ext�rieur du pays. Sur le plan m�dical, tout comme sur le plan m�thodologique, Hanifi a m�me �t� associ� � une entreprise footballistique de� r�flexion, pour dire qu�il �tait sur tous les fronts. Son nom a figur�, � son insu, sur une liste d�un candidat, tellement sa droiture n�a pas connu de d�tours durant tout son parcours. Que dire de plus. Simplement dit, il avait tout pour �tre au moins nomin�. L�ann�e prochaine, peut-�tre, car l�ann�e 2005, apparemment, ne lui a pas �t� favorable�Au sport, aussi, n��tait le judo. Alors, tous, Adjimi !
S. I.

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