Plus de 200 travailleurs de l�ECBBA observent une gr�ve illimit�e depuis mardi dernier et ce, pour d�noncer la gestion catastrophique et d�sastreuse de leur entreprise et le risque de sa disparition imminente d�cid�e par la tutelle, � savoir la Soci�t� de gestion de participation Indjab, ainsi que la non-perception des salaires depuis le mois de novembre 2005.
Cette situation a �t� envenim�e par la volte-face de la SGP Indjab, qui avait reni� les engagements pris lors de la r�union du 19/12/2005 en pr�sence du secr�taire g�n�ral de l�UGTA de Bordj Bou-Arr�ridj. En effet, lors de cette r�union, la tutelle avait d�cid� de maintenir en exercice l�ECBBA et de ne pas transf�rer ses �quipements vers la filiale Getic de S�tif comme pr�vu initialement, et de mettre fin aux fonctions du P-DG de l�entreprise, accus� de mauvaise gestion. Or, en date du 29/12/2005, la SGP Indjab, et contre tout attente, d�cide de prolonger de six mois le mandat de l�actuel PDG de l�ECBBA et d�acc�l�rer le transfert des �quipements vers S�tif. D�un autre c�t�, le Groupe des entreprises de promotion et de la construction (Gepco) refuse le transfert du passif et de l�actif de l�ECBBA vers la filiale Getic de S�tif. Ainsi, dans une correspondance dat�e du 19/12/2005 sous le n� 331, la direction g�n�rale de la Gepco, avait demand� au P-DG de Getic de surseoir � toute action tendant � transf�rer les �quipements de l�unit� BBA vers la filiale de S�tif. Aussi, lors de l�assembl�e g�n�rale extraordinaire de l�entreprise tenue le 22/12/2005, les travailleurs, en d�non�ant le complot orchestr� par Getic pour accaparer les biens de l�entreprise, avaient pris la d�cision du transfert et l�int�gration des actions, titres et autres cr�ances au profit du groupe Gepco de Annaba. De son c�t�, le wali de BBA avait somm� le pr�sident du SGP Indjab de tout mettre en �uvre pour redresser la situation financi�re d�plorable de l�entreprise en l�impliquant dans la r�alisation des diff�rents projets programm�s � travers la wilaya. En attendant le d�nouement de cette situation, les travailleurs campent sur leurs positions et exigent le d�part du PDG de l�entreprise.
Imed Sellami

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