Le Premier ministre isra�lien, Ariel Sharon, pourrait sortir de son coma aujourd�hui dimanche, ont affirm� ses m�decins � la t�l�vision publique isra�lienne. Victime d�un accident c�r�bral, une grave h�morragie, Sharon, 78 ans, est hospitalis� depuis jeudi pass� � l�h�pital Hadassa Ein Karem, � J�rusalem.
Pour le faire sortir de son coma, ses m�decins vont proc�der, aujourd�hui, en fin de matin�e, � une diminution de la dose d�anesth�sie administr�e. L�un d�entre ses m�decins, le neurochirurgien F�lix Umansky, s�est dit hier �plus optimiste� sur l��tat de sant� de son patient. Ceci alors que du c�t� de l�h�pital, les nouvelles ont �t� de loin moins optimistes. Le Premier ministre isra�lien est toujours dans un �tat critique, a rapport� l�AFP, citant le professeur Shlomo Mor Yossef. Quoi qu�il en soit, l��volution de l��tat de sant� du Premier ministre isra�lien reste suivie attentivement par le monde entier, particuli�rement par les deux Etats en conflit, la Palestine et Isra�l. Si le pr�sident palestinien, Mahmoud Abbas, s�est d�clar� grandement inquiet, il n�en a pas �t� de m�me pour le Hamas palestinien et le Djihad islamique. L�un a consid�r� que �la r�gion sera un meilleur endroit sans Sharon�, l�autre a fait savoir �qu�il ne le (Sharon) regrettera pas�. Du c�t� isra�lien, en revanche, les inqui�tudes sont � peine dissimul�es. Ceci m�me si, du c�t� du cabinet isra�lien, on s�est efforc� d�indiquer que la disparition �ventuelle de Sharon n�allait pas perturber le calendrier politique. Les �lections g�n�rales en Isra�l, pr�vues pour le 28 janvier prochain, seront maintenues, indique-t-on du c�t� du cabinet. Il �tait �vident que les Palestiniens maintiennent, eux, leurs �lections l�gislatives � la date pr�vue, c�est-�-dire pour le 25 janvier 2006. Ce qui serait politiquement tracassant aussi bien pour les Palestiniens que les Isra�liens, c�est bien entendu le devenir du processus de paix, si Sharon venait � dispara�tre. Il est craint, m�me si les Isra�liens se retiennent de l�affirmer, un retour de Netanyahu � la pr�sidence du Conseil en isra�l. Auquel cas, ce serait l�aile radicale et extr�miste qui reprendrait les commandes. Le processus de paix pourrait alors se voir de nouveau sabord�. Les Am�ricains, impliqu�s dans ce processus de paix, n�auront pas la t�che facile, si un chamboulement politique intervenait en Isra�l.
S. A. I.

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