Corruptions : CONTRAIREMENT AUX DECLARATIONS DU SECRETAIRE GENERAL DU FLN, LES DEPUTES ONT AUSSI ABROGE L�ORDONNANCE DE 1997 PORTANT DECLARATION DE PATRIMOINE
Le vote par le FLN et Hamas contre l'article 7 de la loi contre la corruption consacre l'impunit�


Abdelaziz Belkhadem, ministre d�Etat et secr�taire g�n�ral du FLN, parti du pr�sident de la R�publique, a mis plusieurs jours � sortir de son mutisme, suite au scandale provoqu� par le vote des d�put�s de son parti et de ses alli�s de Hamas, contre l�article 7 de la loi de pr�vention et de lutte contre la corruption, article qui pr�voyait la d�ch�ance des fonctions ou du mandat �lectoral pour tout contrevenant � l�obligation de d�claration de patrimoine.
Belkhadem ne s�est exprim� que 4 jours apr�s le vote du 3 janvier 2006. 4 jours, c�est �norme, et il ne s�est exprim� qu�� la demande des m�dias. Il ne pouvait se d�rober davantage pour essayer d�expliquer la d�marche des d�put�s de son parti. C�est dire que du c�t� du FLN et de sa tutelle, on ne s�attendait pas du tout � l�impact de ce vote n�gatif aupr�s de l�opinion publique et dans les m�dias, dont les radios publiques notamment, et m�me au niveau international. Non seulement, le secr�taire g�n�ral du FLN semble pris de court par la tournure prise par les �v�nements, mais il donne de fausses informations aux journaux qui l�ont interrog�s : ou il le fait par m�connaissance du contenu de la loi vot�e le 3 janvier 2006, ce qui serait tr�s peu probable, ou si c�est le cas, ce serait d�une particuli�re gravit� qu�un membre important du gouvernement soit dans l�ignorance de cette loi. Jugeons-en par les propos qu�il a tenus � quelques journaux dans leur �dition du dimanche 8 janvier 2006 : il d�clare en substance que le vote contre l�article 7 n�est pas un drame en soi, et que de toutes les mani�res, l�ordonnance du 11 janvier 1997 portant d�claration de patrimoine est toujours en vigueur ! Faux, monsieur le ministre d�Etat, car le vote du 3 janvier 2006 a ent�rin� l�article 71 de la m�me moi qui abroge l�ordonnance de 1997, comme nous le montrons ci-dessous. Abdelaziz Belkhadem aurait d� trouver d�autres arguments, plut�t que de tromper les lecteurs des journaux � qui il a tenu ses propos. Il aggrave la tr�s mauvaise situation dans laquelle s�est mise le parti du FLN.
Djilali Hadjadj

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