Actualit�s : SYNDICATS DE L'EDUCATION
Gel de la gr�ve pour les uns, maintien pour les autres


Alors que le d�p�t d�un pr�avis de gr�ve de deux jours pr�vue les 15 et 16 du mois en cours, d�poser par la coordination intersyndicale a �t� jug� par le minist�re de l��ducation nationale non r�glementaire en raison de l�absence de l�agr�ment de la dite formation, le pr�sident et porte parole de l�Union nationale du personnel de l�enseignement et de la formation (UNPEF) devra se rendre aujourd�hui pour la troisi�me fois afin de s�expliquer sur la m�thode de travail � instaurer dans le cadre du dialogue entre la tutelle et sa structure syndicale.
La rencontre d�hier avec le minist�re de l��ducation nationale n�a pas abouti � grande chose d�autant plus que le pr�avis de gr�ve du syndicat de Ider a �t� d�pos� dans le cadre de la coordination. Une action estim�e par la tutelle non conforme � la r�glementation en vigueur. Outre cet impaire, le ministre a accept� d�ouvrir le dialogue avec l�UNPEF, mais pas au nom de la coordination. Donc, jusqu�� hier les choses n�ont pas avanc�s et la tutelle ne compte pas prendre en consid�ration les revendications de l�UNPEF. De son c�t� le minist�re a pr�cis� �galement lors du conclave avec les repr�sentants des deux syndicats en apart�s que �ces r�unions programm�es par le minist�re et du gouvernement d�instaurer un dialogue permanent avec les partenaires sociaux et leur disposition � prendre en charge les diff�rents probl�mes des travailleurs du secteur dans le cadre des dispositions pr�vues par la loi et en fonction des moyens�. Reconnaissant � tout syndicat �le droit de d�fendre ses revendications l�gitim�s�, Benbouzid a affirm� que les partenaires sociaux �ne sont des ennemies du secteur� et qu�ils sont en droit de soumettre leurs revendications socioprofessionnelles mais loin des conflits ou surench�res qui pourraient se r�percuter n�gativement sur l��l�ve�. Les revendications se doivent �tre raisonnables et non pas impossibles�, a observ� le ministre de l��ducation, pr�cisant que �celles-ci ne peuvent trouver une solution que dans un cadre national et pas avant que le parlement Alg�rien n�a adopt� un projet de la loi sur la fonction publique�. Pour sa part, le pr�sident de l�UNPEF a not� que �le dialogue se veut �un moyen civilis� a m�me �de contribuer � assoire un plan de travail avec la tutelle en vue de d�battre des points inscrits � l�ordre du jour de la r�union dont le gel de la gr�ve annonc�e pour les 15 et 16 janvier. De son c�t�, le syndicat autonome non agr�e des lyc�es de la capitale que dirige Osmane a appel� hier ses adh�rents � ne pas baisser les bras tout en d�non�ant l�op�ration polici�re men�e � l�encontre de ses responsables. Pour le CNAPEST, aucune d�claration n�a �t� faite pour le moment. Par contre, le syndicat autonome des travailleurs de l��ducation et de la formation (SATEF) qui se dit �tre l�un des initiateurs de la cr�ation de cette coordination intersyndicale qui regroupe, le CLA, le CNAPEST, le SATEF, le SETE et l�UNPEF, a rappel� lors d�une conf�rence de presse anim�e par son coordinateur Sadali que l�objectif de cette coordination est la prise en charge de toutes les dol�ances des travailleurs du secteur ainsi que de la d�fense de leurs droits. En outre, le SATEF dont la situation de ce syndicat selon, le minist�re de l��ducation n�est pas encore claire, a d�nonc�, l�appel au dialogue lanc� par le ministre de l��ducation � deux syndicats uniquement. Evoquant la situation du secteur dans la wilaya de Tizi-Ouzou, le conf�rencier a d�clar� qu�un rapport d�taill� � �t� remis au nouveau directeur de l��ducation. De leur c�t�, les membres de l�entreprise syndicale de la wilaya de Bejaia ne semblent �galement pas pr�ts � baisser rideau sur leurs revendications, mais le manque de cautionnement du pr�avis de gr�ve par leur tutelle syndicale, pose probl�mes. C�est la raison d�ailleurs qui a pouss� le minist�re de l��ducation � ne pas les inviter au dialogue, les consid�rant comme une entreprise non r�glementaire. Enfin, le communiqu� n�2 du SNTE stipule que �suite � la rencontre entre le ministre de l��ducation et les membres du conseil national, il a �t� d�cid� d�installer le 14 janvier prochain les diff�rentes commissions mixtes afin de trouver des solutions � leurs revendications�. Le SNTE pr�cise en outre, que le g�le de la gr�ve en raison de l�ouverture du dialogue n�est nullement un abondant de notre plate forme de revendications et que la contestation peut reprendre � tout moment ou cas ou leurs revendications ne soient pas satisfaites.
M. D.

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