L�Alg�rie pourra-t-elle profiter de l�augmentation des prix annonc�e apr�s la crise du gaz et maintenir sa place suite � l��mergence de pays producteurs tels que l�Egypte et le Qatar ? L�arr�t des livraisons russes du gaz � l�Ukraine le 1er janvier 2006 a fait frissonner l�Europe qui n�a pas manqu� d�exprimer son inqui�tude et pense � r�viser sa strat�gie d�approvisionnement aupr�s d�autres pays.
L�Alg�rie, qui est le deuxi�me fournisseur du Vieux Continent avec un volume d�exportation de 62 milliards m3 entre gaz et GNL, apr�s la Russie qui d�passe les 125 milliards m3, n�est pas affect�e par cette crise, selon le ministre de l�Energie et des Mines, Chakib Khelil. Ce dernier, profitant de son passage � l��mission Forum de la Cha�ne I, a r�expliqu� qu�il n�y a pas de retomb�es n�gatives sur le march� alg�rien. �L�Alg�rie a contract� des contrats � long terme et ambitionne d�atteindre un volume d�exportation de 85 milliards de m�tres cubes dont la moiti� en GNL, et ce, � l�horizon 2010�, a d�clar� Chakib Khelil dont le but est �d�atteindre les 100 milliards de m�tres cubes en 2015�. Les cons�quences n�gatives de cette crise du gaz appara�tront � long terme car les pays europ�ens auront retenu la le�on de l�arr�t des livraisons et d�velopperont une strat�gie de diversification des sources d�importation tout en �vitant de s�appuyer uniquement sur les grands pays producteurs. A court terme, les seules retomb�es concerneront les prix qui vont augmenter, a laiss� entendre le ministre de l�Energie et des Mines. La position de l�Alg�rie est confort�e, notamment, apr�s la r�ception des deux projets de Skikda et d�Arzew. �Depuis longtemps, nous avons adopt� une strat�gie qui consiste � d�velopper nos moyens de production et d�augmenter ainsi notre part du march�.�
I. T.

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