Sports : FOOTBALL
LE DEVENIR DE LA DISCIPLINE EN DEBAT
Un comit� pour l�Ouest


Le �Comit� de l�Ouest�, sur la r�flexion du devenir du football national, a �t� �lu et sera pr�sid� par M. Abdelkrim Yahla (pr�sident du WAT), secr�taire g�n�ral : Abdelkader Bendadache, porte-parole Mohamed Sendid, membres Brik Larbi, Mehiaoui Tayeb, Boughrassa Mokhtar Fay�al Haffaf, Nacer Cherif, Ra�s Omar.
La station r�gionale d�Oran-Bahia dans son �mission hebdomadaire Milafet Rhiadhiaa trait� du th�me en vogue �R�flexion sur le devenir du football national� avec les membres de la cellule d�Oran o� �taient pr�sents MM. Hadj Boughrassa, Brik, Sendid, Mehiaoui, Bendadache et notre confr�re Nacer Cherif ; l�animateur A�t Habouche et le directeur Haffaf Fay�al. Quant � M. Drif Abdelkader, il �tait en direct pour participer � l�explication du projet comme membre du comit� national bas� � Alger. �Ma�tre Brik Larbi (ex-pr�sident FAF-LOFA) : �nous sommes des citoyens jaloux de la situation que vit �le football� et pas en opposition � ceux qui l�ont g�r� ; que nous nous sommes constitu�s en comit� pour r�fl�chir sur ce sujet br�lant puisqu�ayant �t� sollicit�s par nos amis d�Alger. Que poss�dent de plus les gestionnaires f�d�raux par rapport aux pr�sients de clubs ? C�est aberrant et utopique que de rester dans cette voie alors que toutes nos �quipes nationales sont �limin�es des comp�titions officielles internationales et continentales. Comment se fait-il que les clubs ont un statut amateur et que leurs joueurs signent des contrats pros en percevant de l�argent � gogo. Sendid (ex-arbitre FIFA), parlera d�un march� informel aliment� par la venue de joueurs de l�Ouest r�mun�r�s avec l�argent des subventions �tatiques. Il y a une d�perdition de jeunes avec la fuite des plus �g�s. Que vont-ils devenir, car mal pris en charge au d�triment de la formation continue. Un projet a �t� pr�sent� il y a quelques ann�es � la FAF qui nous a remerci�s d�avoir pens�, mais sans assurance du lendemain : moyens financiers pour d�buter le projet o� tout �tait pr�vu. Une partie des subventions �tatiques doivent revenir aux jeunes d�un comit� qui exercera avec un compte bancaire et une gestion en dehors de celle des seniors. Le football n�est pas mis en ad�quation, car pour avoir une �quipe nationale forte, il faudrait des clubs aussi � forts. Bendadache (VP-FAF) : �Voyez combien dans l��lite, il y a des clubs du Centre (8) de l�Est (6) et MCO-WAT pour l�Ouest. En cas de rel�gation et qu�aucun club de la r�gion n�acc�de, l�Ouest sera absent de l��lite. C�est anormal ! Hadj Boughrassa le doyen du comit� et pr�sident de l�USM Oran (doyen des clubs alg�riens) abondera dans le m�me sens du fait que le multipartisme a �t� cr�� avec l�ouverture de l��conomie de march�, mais tous les clubs alg�riens sont r�gis par le m�me statut �amateur� alors que l�on verse de l�argent aux joueurs. Haffaf Fay�al dira qu�il faut une instruction politique pour d�velopper le sport chez les jeunes. Nous sommes revenus � �z�ro� par les mauvais r�sultats acquis et �liminations successives. M�me chez les jeunes depuis plus de deux d�cennies (Mondial juniors au Japon o� l�EN a �t� malmen�e par la future star mondiale Diego Maradona) que nos internationaux juniors n�ont pas franchi les �liminatoires continentales. Ainsi, on dira �la politique ne vaut que par ses r�sultats� donc retour � la case d�part. Brik dira qu�un conclave r�gional s�est tenu gr�ce � un appel lanc� aux pr�sidents de clubs, personnalit�s sportives, anciens joueurs et autres pour soutenir notre projet. C�est l�avenir du football national qui sera au centre des discussions. Sendid : �Le march� informel o� des joueurs pro signent dans des clubs amateurs. Il s�agit d�une totale contradiction alors qu�on avait parl� de SPA-Eurl-Sarl o� sont les textes ? En plus, la �rue� ne donne plus des Pons, Zefzef, Ferchichi, (d�funts) Freha, Lalmas, A�ssaoui, Bentahar, Ounes. Quant � ceux des JM 75 : Betrouni, Benkada. Il y a aussi les Dahleb, Beloumi, Madjer, Bensaoula, Zidane, Cerbah, qui ont �t� programm�s avec l�EN militaire sous l��re de Rachid Mekhloufi et les fr�res Soukhane. Aujourd�hui, m�me les expatri�s ne r�ussissent plus. L�amateurisme marron est une tare et les clubs qui se veulent professionnels ou semi-pro ne remplissent pas les conditions requises (conseil d�administration, b�timent administratif, stade principal, deux terrains r�pliques (AJ Auxerre en a quatre), centre de formation, h�tel, budget pr�visionnel, etc., car il s�agit d�une entreprise qui donne du spectacle et doit �tre en ad�quation avec le cahier des charges des f�d�rations. La direction des contr�les de gestion de la f�d�ration (exemple FFF) les clubs peuvent �tre r�trograd�s sans tenir compte de leur classement. Nos voisins marocains, tunisiens et m�me �gyptiens, qui avaient Ahly- Zamalek comme clubs professionnels, sont dans l��il du cyclone par manque de moyens. On citera Arab Contractors qui est hors course. Un auditeur a dit pourquoi ne pas faire une �halte� de deux ann�es et revoir ce qui cloche peut-�tre que ce serait moins �utopique� que l��tat actuel. Un autre ajoutera : �Il faut des hommes qui soient honn�tes, int�gres, d�sint�ress�s pour apporter un plus et surtout ne pas reprendre les m�mes pour retomber � z�ro. Hadj Boughrassa : �Il faut des b�n�voles pour les petits clubs contrairement aux autres des paliers sup�rieurs. Il faut une conjugaison d�efforts o� par exemple les �petits clubs formateurs devraient recevoir une gratification substantielle pour un budget cons�quent afin de former des jeunes comme ce fut du temps de la FASSU avec le sport scolaire et universitaire qui a produit de grands champions (des deux sexes) toutes disciplines condondues. Drif interviendra pour d�abord remercier les gens d�Oran et d�Annaba pour leurs travaux qui seront inclus dans la synth�se nationale � remettre au MJS (rendezvous est pris) en pr�sence des membres des comit�s qui ont activ� � la r�daction des propositions. Il faut une refondation totale et non pas remplacer X par Y. Initier un nouveau d�cret pour une �lessive g�n�rale� en reportant l�AGE comme propos� par la projet d�Oran. Il s�agit de forces de propositions et non d�une opposition �lectoraliste. Un nouveau d�cor, de nouvelles personnes avec une nouvelle r�flexion serait l�id�al pour lutter contre la �gabegie�. Le football a �t� �squatt� depuis trente ann�es, il s�agit d�une affaire d�hommes, car les gens marginalis�s peuvent donner un plus, ajoutera-t-il. Je suis pessimiste pour l�AGE apr�s que la sagesse de la R�publique a �t� prise en otage. Il ne fallait pas reculer et que le grand �coup de pied dans la fourmili�re� aurait �t� mieux ressenti par la FIFA qui n�est qu�une ONG. Pas de tricherie avec l�opinion publique, car la reculade a �t� mal interpr�t�e. Aussi, il faut qu�il n�y ait pas de candidat pour le 23 janvier 2006 afin que le ministre d�signe un comit� de transition, qui tout en g�rant, aura une ann�e pour mettre en conformit� les textes et devra d�missionner. La FIFA ne pourra rien faire tant qu�il n�y a ni pr�sident ni BF �lus. Il faudrait une �quipe et non un pr�sident pour d�montrer leur compl�mentarit�. Le premier pr�sident FAF, le d�funt Docteur Mohand Maouche �tait un homme providentiel qui a fait du bon boulot. Aujourd�hui, les forces vives sont marginalis�es et pour cela, il faut r�former en pr�sentant la synth�se nationale. Aller en forces unies � l�AGE avec des pr�sidents de clubs et des sportifs de l�Ouest, et qu�une assurance politique soit donn�e d�s que le pr�sident soit r�tabli (incha Allah). Alors que le principal initiateur Si Abdelkader Drif a r�pondu par la n�gative � la question : seriez-vous candidat ? Tandis que Bendadache conclura : �Nous allons sillonn� le pays, car nous avons un candidat et une �quipe compos�e d�amis, de vrais militants du sport, pr�te � relever le d�fi�. Les potentiels candidats ont �t� dissuad�s pour l�AGE du 23 d�cembre, qui heureusement a �t� report�e � la fin du mois de janvier 2006.
C. Khalil

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