La lutte intestine qui divise le Syndicat national des travailleurs de l��ducation (SNTE) ne semble pas conna�tre d��pilogue. Au moment o� le torchon br�le entre le minist�re de l�Education et la coordination intersyndicale, une gu�guerre oppose les deux ailes de la formation syndicale.
Les adeptes de Bennoui contestent le fait que la tutelle prenne langue avec Boudjenah. Pour le faire savoir, Bennoui a r�uni jeudi le conseil national en session extraordinaire. Le communiqu� sanctionnant ladite rencontre fait �tat de �l��tonnement des syndicalistes face � l�attitude du minist�re qui a choisi de n�gocier avec un membre exclu du SNTE depuis le 12 juin 2003 en pr�sence d�un huissier de justice�. Le signataire du communiqu� pr�cise en outre que Boudjenah fait l�objet de poursuites judiciaires pour �faux et usage de faux�, rappelant que les minist�res de l��ducation et du Travail avaient �t� mis au courant. Un fait qui, aux dires des syndicalistes, ne serait pas fortuit. Ils soup�onnent le d�partement de Benbouzid de choisir un interlocuteur �mall�able� pour casser le mouvement de protestation et s�interrogent sur les desseins de Benbouzid qui dialogue avec une �personne non repr�sentative pour arriver � ses fins�. Sur un autre point, le SG du SNTE �d�nonce les pressions exerc�es sur les syndicalistes et appelle � l�ouverture d�un vrai dialogue�. Madame Yettou A�cha, charg�e de la communication au sein du SNTE, a d�ailleurs d�nonc� le chantage fait aux enseignants qui sont sous le coup des menaces de la tutelle. Des poursuites judiciaires ont en effet �t� entam�es par le minist�re de l�Education qui avait rapidement r�agi � la menace de gr�ve brandie par la coordination intersyndicale. Fid�le � ses positions, le minist�re avait indiqu� que �les portes du dialogue et de la concertation sont ouvertes aux repr�sentants des enseignants � leur demande� mais avait pris le soin de s�lectionner ses interlocuteurs.
N. I.

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