Actualit�s : LA JUSTICE A ORDONNE LE GEL DE LA GR�VE DES ENSEIGNANTS
La coordination intersyndicale maintient son mot d�ordre


La justice a tranch� en faveur du minist�re de l�Education. Les syndicalistes membres de la coordination intersyndicale ont �t� somm�s hier de ne pas donner suite au pr�avis de gr�ve de deux jours. Les syndicalistes persistent et signent : le d�brayage est maintenu. La coordination justifie sa position par son incapacit� � r�unir en un tr�s court laps de temps sa base, seule habilit�e � prendre une telle d�cision.
Nawal Im�s - Alger (Le Soir) - C�est hier en fin de journ�e que le juge d�instruction au niveau du tribunal Abane-Ramdane a notifi� sa d�cision aux syndicalistes � l�issue de l�audition des cinq d�l�gu�s. Une sentence qui n�a pas surpris les repr�sentants des travailleurs, mais qui les a fait vivement r�agir. M. Lamdani, charg� de l�information aupr�s du Cnapest, a expliqu� � cet �gard qu��une gr�ve d�cid�e par la base ne pourrait �tre arr�t�e sur simple d�cision des d�l�gu�s�. En d�autres termes, il aurait fallu que les membres de la coordination r�unissent leurs bureaux respectifs pour recueillir l�avis de leur base avant d�arr�ter une d�cision. R�agissant � cette d�cision, M. Lamdani s�est dit �tr�s attrist� par le comportement de la tutelle. C�est � croire que le minist�re de l�Education n�a rien d�autre � faire que de traduire des enseignants devant les tribunaux�, ajoutant que �ni les menaces, ni les intimidations ne pourront avoir raison de la d�termination des enseignants. Rien ne nous d�tournera de notre but�. Il regrette en effet que plut�t que de choisir la voie du dialogue, le minist�re s�ent�te � �faire de l�abus de pouvoir�. �Comment expliquer qu�un minist�re d�cide de la suppression de la prime de rendement calcul�e sur une p�riode de six mois alors que la gr�ve n�est pr�vue que pour deux journ�es ?�. Autant d�interrogations soulev�es par le repr�sentant du Cnapest et qui r�sument l��tat d�esprit des autres membres de la coordination. Le minist�re de l�Education avait, d�s l�annonce du mouvement de gr�ve, intent� une action en justice dans le but de contenir la contestation. Se servant du sempiternel argument de l��ill�galit� des syndicats, le d�partement de Benbouzid avait saisi le tribunal, demandant dans sa requ�te l�interdiction de la gr�ve assortie d�une amende de 20 000 DA pour chaque jour d�arr�t de travail. Il a invoqu� la violation des lois 90- 14 et 90-02 et le caract�re �urgent� que rev�t sa demande au regard du �pr�judice� que pourraient subir les �l�ves. Une attitude d�nonc�e par les membres de la coordination intersyndicale qui s�insurgent contre l�entrave de l�exercice syndical. L�UNPEF, le CLA, le Cnapest, le SNTE et le Satef revendiquent une augmentation des salaires de toutes les cat�gories des travailleurs, la promulgation d'un statut particulier dans le cadre du statut g�n�ral de la Fonction publique, une retraite � 100% et le respect du libre exercice syndical et du droit de gr�ve.

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