Actualit�s : PRIVATISATION
Temmar fait le bilan


Le processus de privatisations des entreprises publiques a-til, en Alg�rie, atteint sa vitesse de croisi�re ? Le ministre de la Participation et de la Promotion de l�investissement, Abdelhamid Temmar, en a la certitude faite. Pour lui, la courbe en la mati�re se dessine croissante. Si l�argument se d�cline en chiffres, l�analyse reste, elle, � faire.
Sofiane A�t Iflis - Alger (Le Soir) - Depuis que le dossier des privatisations meuble la chronique m�diatique, la quantification de l�op�ration a �volu� au gr� des sources. Hier, au forum hebdomadaire de l�ENTV, le ministre de la Participation et de la Promotion de l�investissement a consenti � en fournir un bilan. Officiel. Sur les 1060 entreprises �ligibles � la privatisation sous toutes ses formes, seulement 167 l�ont �t�, entre en 2003 et 2005. Ce qui donne un taux se situant dans les alentours des 15%. Le ministre a pr�cis� que sur les 167 entreprises privatis�es, rien que 67 l�ont �t� totalement. Le reste du lot se r�partit entre entreprises privatis�es partiellement (22), celles c�d�es aux travailleurs (60) et celles ouvertes au partenariat (18). Se voulant davantage pr�cis, M. Temmar a indiqu� que sur les 67 entreprises totalement privatis�es, 47 l�ont �t� depuis le mois de juin 2005. L�op�ration, dans l�int�gralit� de son processus, depuis le d�but, donc, a engrang� des r�sultats �conomiques. Pour la m�me p�riode, les recettes �taient de 55 milliards de dinars, l�investissement de l�ordre de 91 milliards de dinars et l�endettement a eu pour volume 32 milliards de dinars, dont 25 milliards de dinars ont �t� repris par les repreneurs. Selon le ministre, ces privatisations n�ont pas induit de choc social, autrement dit ils n�ont pas eu pour cons�quence des pertes d�emplois. �12 000 emplois ont �t� sauvegard�s ou maintenus et 7000 autres ont �t� cr��s�, a-t-il indiqu�. Le ministre reconna�t que les investisseurs �trangers, d�tenteurs de capitaux, ne se sont pas bouscul�s au portillon, comparativement aux repreneurs nationaux. Les repreneurs �trangers repr�sentent 30% et les nationaux 70%. R�futant l�existence de la moindre contrainte qui ralentirait les privatisations, le ministre de la Participation et de la Promotion de l�investissement a estim� que le processus ira s�acc�l�rant. Au total, jusque-l�, 270 op�rations de privatisation ont �t� engag�es. La nouvelle approche en la mati�re, dite approche proactive, devra normalement permettre les r�alisations esp�r�es. Les repreneurs nationaux, par exemple, b�n�ficieront d�un dispositif de facilitation de paiement, lequel consiste en un versement initial de 30% et le reste �chelonn� sur 5 ann�es. Mais qu�en est-il des investissements directs �trangers (IDE) ? Selon Temmar, depuis 2001, 24 entreprises ont manifest� de l�int�r�t, certaines ont d�j� investi. Il est attendu, � l�horizon 2007, un apport de leur part de l�ordre de 285 milliards de dinars, environs 3 milliards de dollars et la cr�ation de quelque 16 000 emplois. La perspective ? A l�horizon 2008, m�caniquement, a affirm� Temmar, le taux de croissance atteindra les 8% et la cr�ation de 33 000 emplois par an sera effective.
S. A. I.

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