R�gions Ouest : MASCARA/RETOUR DES POPULATIONS
Engagements non respect�s par les citoyens


La wilaya de Mascara comme partout ailleurs, a connu de grands d�placements de populations pour des motifs s�curitaires. Que de douars et d�agglom�rations secondaires ont �t� abandonn�s par leurs habitants qui ont fui vers les villes.
Nous pensons particuli�rement � ceux de Chorfa, des environs de Hachem, de Oued-El-Abtal ou � ceux se trouvant dans la p�riph�rie des monts Stamboul. Certaines communes ont �t� surpeupl�es apr�s cet exode. Des citoyens vivaient parfois dans dans des conditions insupportables et l�on a assist� � la multiplication des constructions illicites. D�autres citoyens sont m�me venus de wilayas limitrophes et ceci a �t� constat� lors des op�rations de d�molition de bidonvilles dont on a recens� les habitants. Les demandes de logements sociaux ont �t� bien s�r sans cesse croissantes avec ce ph�nom�ne d�exode. Une fois certaines zones s�curis�es, il y eut le retour progressif des populations vers leurs terres. Ceci, nous avons eu � le v�rifier dans des localit�s on ne peut plus isol�es � l�exemple de Chorfa, Reha�lia, Mehada ou Djeba�lia. Les premiers � y �tre revenus �taient, ceux qui �taient profond�ment attach�s � leurs terres. Ils ont repris le travail et nous les avons vus au labeur. D�autres, par contre, ont un pied en ville et l�autre sur leur douar. Ils se pointent lors de passages de d�l�gations officielles dans l�attente de se voir octroyer des aides. A ce propos, des centaines d�aides � l�habitat rural ont �t� attribu�es et nous avons vu de nouvelles habitations pousser. Les modalit�s pour le retour ont �t� r�unies du moins en ce qui concerne les priorit�s que sont l�AEP, l��lectrification, la r�fection des routes et s�curit� qui �tait un pr�alable avec l�installation de d�tachements de la garde communale dot�s de postes d�observation, mais il y eut des r�fractaires pourtant recens�s comme candidats au retour et certains qui ont m�me b�n�fici� de l�aide, mais qui ne sont jamais revenus habiter leurs terres. Nous �voquerons certaines localit�s � proximit� de A�n-Frass et plus particuli�rement le douar Zaouia visit� r�cemment o� la r�habitation a touch� l��cole, la mosqu�e, les routes, la mosqu�e et l��lectrification assur�e, pour les 50 postulants, ceux qui y venaient de nouveau, se comptaient sur les doigts d�une main. Le m�me constat a �t� �tabli dans les douars de Ouled- Abdallah et Ouled-Othmane, deux douars cette fois-ci de A�n-Fares. Ces citoyens-l� se sont-ils d�tach�s de leurs terres ?
M. Meddeber

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