�Les marabouts pris d�assaut par les familles�

En effet, partout o� l�on va, � Sidi-Sa�d (A�n-T�mouchent), Sidi-Sohbi (B�ni- Saf), Sidi-Baroudi (El-Amria) et Sid Ahmed-Bou Hadjar (Hammam-Bou-Hadjar) et m�me dans de petites localit�s recul�es, des centaines de familles occupent, d�s les premi�res heures du jour, les lieux pour passer dans une ambiance de f�te des journ�es m�morables en pr�sence de tous les membres de la famille, tous r�unis autour d�un brasier sur lequel on cuit de la viande. Pour m�moriser l��v�nement, certains, munis de cam�ras ou appareils de photo, guettent chaque mouvement des leurs pour les prendre en action, afin d�immortaliser ce festin en plein air. Quelques familles ne se font pas prier pour faire la f�te sur les airs de derboukas et fl�tes en attendant que les c�telettes grillent sur le feu, tandis que d�autres familles ratissent les lieux � la recherche de branches cass�es ou de feuilles mortes pour allumer leur feu. En revanche, d�autres probablement retardataires attendent impatiemment le d�part de ceux qui ont achev� leur repas pour occuper leurs places. Le flux des familles alg�riennes vers ces zaou�as augmente de plus en plus pendant les jours de l�A�d El- Adha ; une fa�on de faire d�une pierre deux coups : visiter le marabout de pr�dilection et passer une journ�e inoubliable en plein air.

SID AHMED BOUHADJAR

Le saint de la ville

Le marabout Sid Ahmed Bouhadjar est situ� au sud-est de ville de Hammam-Bou-Hadjar, plus pr�cis�ment � 3 kilom�tres, dans le mont K�roulis qui servait de maquis au temps de la guerre d�Alg�rie. L�appellation de la ville de Hammam- Bouhadjar est tir�e du nom de ce saint qui fut le chef spirituel de la tribu des Ouled Bouhadjar avant la colonisation fran�aise. Apr�s l�ind�pendance, ce lieu, qui est � proximit� d�un oued, lui donn� son aspect touristique, puisque chaque jour des dizaines de familles se rendent vers cette zaou�a pour passer une journ�e � l�air sain, profitant de l�eau de la rivi�re, du g�te, car il y a plusieurs maisons pour accueillir les touristes, ou de beaut� des paysages qui l�entourent. Durant les week-ends ou les jours de l�A�d, ce lieu fourmille du fait que de nombreuses familles, m�me en dehors de la wilaya de A�n- T�mouchent, y affluent, certaines pour se soulager d�un mal, d�autres pour gu�rir d�une maladie qu�on dit incurable, tandis que d�autres se recueillent sur la tombe de ce saint pour l�implorer afin que leurs v�ux soient exauc�s, rendre f�condes les personnes st�riles, le mariage pour les c�libataires, l�argent pour les pauvres, le bonheur pour d�autres. Est-ce une l�gende ? Plusieurs personnes affirment cela sans donner de d�tail d�explications. Avec l�av�nement du troisi�me mill�naire et les �volutions scientifiques et technologiques du monde moderne, beaucoup de citoyens croient dur comme fer que ces marabouts peuvent encore servir l�homme apr�s leur mort...

SYNDICAT NATIONAL DES TRAVAILLEURS DE L'�DUCATION

Rassemblement des d�l�gu�s syndicaux devant le si�ge de la Direction de l��ducation

A 24 heures de la gr�ve de l�intersyndicale pr�vue les 15 et 16 janvier 2006, le Syndicat national des travailleurs de l��ducation (SNTE) de la wilaya de A�n-T�mouchent annonce la couleur en organisant un sit-in par une cinquantaine de d�l�gu�s syndicaux devant la direction de l��ducation de la wilaya, et ce, pour protester contre le refus de la premi�re responsable du secteur de recevoir le bureau du syndicat. Les gr�vistes ont d�cid� de recourir � cette action apr�s les multiples demandes d�audience adress�es � la directrice de l��ducation toutes sanctionn�es par des refus sous pr�texte que le syndicat local n�est pas repr�sentatif en r�f�rence � la loi 90/02, selon le chef de service des �tudes et examens, M. Bensadek qui a tenu le bureau � la place de la directrice de l��ducation. L�orateur ajoute que le SNTE de A�n-T�mouchent compte seulement 160 adh�rents, donc moins de 20% exig� pour constituer une section syndicale. Alors que les gr�vistes avancent que leur syndicat compte pr�s d�un millier d�adh�rents et que les 160 membres font partie d�une liste d�pos�e � la direction de l��ducation dans le but d�avoir un local pour exercer seulement et qu�une autre liste repr�sentant des P-V de pr�s d�un millier de fonctionnaires de 6 da�ras sera remise � la tutelle ult�rieurement conform�ment � la loi 90/14 et non 90/02 lue par le repr�sentant de la tutelle. Le bras de fer SNTE et direction de l��ducation continue donc de plus belle et selon les gr�vistes, ceci va amener le bureau syndical � appeler tous les adh�rents du SNTE � entamer une gr�ve illimit�e comme dernier recours si la direction de l��ducation de la wilaya s�obstine � s�opposer au dialogue propos� par le bureau syndical du SNTE. Qui a tort ? Qui a raison ? C�est l��preuve de force qui devra r�unir les deux parties � la table de dialogue.

S. B.

Nombre de lectures :