R�gions Centre : BOUIRA
Chute vertigineuse de la production ol�icole


Comme il fallait s�y attendre, les retomb�es de la saison derni�re et les mauvaises conditions atmosph�riques, enregistr�es avec des baisses de temp�ratures par endroits au niveau de la wilaya de Bouira, ont eu raison de l�ol�iculture, la premi�re touch�e aux c�t�s de l�agrumiculture, avec une production de moins d�un million de litres d�huile.

L�on se rappelle en 2005, les intemp�ries du 25 janvier qui avaient ravag� plusieurs oliveraies surtout dans la r�gion de M�chedallah, r�put�e pour la qualit� de son huile et surtout pour ses c�l�bres oliveraies. Des ol��culteurs avaient alert� le premier magistrat de la wilaya pour d�cr�ter cette zone sinistr�e ou du moins faire en sorte que les agriculteurs soient pris en charge suite � la catastrophe naturelle qui s��tait abattue sur la r�gion. Aujourd�hui, nous pouvons dire que la r�gion, laiss�e � son triste sort, vient de cueillir les premiers fruits de l�insouciance de ceux qui �taient cens�s d�fendre les int�r�ts de la population. Des records enregistr�s dans la production de l�huile d�olive au niveau de la wilaya de Bouira, surtout durant la saison 2003-2004 avec plus de 10 millions de litres, ainsi que 2004-2005, o� la production avait d�pass� les 4 millions de litres, aujourd�hui, il ne reste que le souvenir puisque la production d�huile d�olive pour cette saison n�atteindra m�me pas le million de litres. En effet, � travers le bilan �tabli au 15 janvier 2006 au niveau de la DSA, la production cette ann�e sera des plus faibles puisque � mi-chemin de la campagne, elle n�a m�me pas franchi le cap des 400 000 litres, soit le dixi�me de l�ann�e derni�re. Ainsi, sur une superficie totale d�oliveraies de 19 467,5 hectares dont 16 765,5 sont d�j� en production, la surface r�colt�e a atteint pour le moment 9 624,5 hectares. Cependant, la quantit� d�olives r�colt�e n�a pas d�pass� les 34 638,5 quintaux dont 23 227 sont d�j� tritur�s et ont donn� 355 137 litres d�huile. Une quantit� qui ne pourra jamais �galer les millions de litres r�colt�s durant les deux derni�res saisons. M�me ces chiffres, selon les responsables au niveau de la DSA, auraient pu �tre plus catastrophiques n��tait le rendement au quintal qui est meilleur au niveau de la r�gion de M�chedallah o� l�on enregistre entre 18 et 24 litres au quintal, alors que dans la r�gion de Lakhdaria, le rendement est des plus faibles atteignant par endroit 10 litres par quintal. Ainsi, � travers ces donn�es, il ressort que l�ol�iculture a �t� effectivement la plus touch�e pendant les intemp�ries de l�ann�e derni�re, mais � l��poque, ni les pouvoirs publics � l��chelle locale ni le minist�re n�avaient daign� apporter assistance aux ol�iculteurs et autres agriculteurs qui avaient pay� les frais des caprices de dame Nature, sans trouver une oreille attentive aupr�s de ceux qui �taient cens�s veiller sur leurs int�r�ts. Et le r�sultat est l�. Y. Y.

AGENTS DE SECURITE DE KOUDIATE-ASSERDOUNE

Sit-in devant le minist�re de la Justice

Les agents de s�curit� qui travaillaient pour le compte de l�ANB au niveau du barrage de Koudiate-Asserdoune, en cours de construction dans la r�gion de Lakhdaria, et qui avaient port� l�affaire en justice contre leur employeur, apr�s leur licenciement en juin 2005, ont observ� hier un sit-in devant le minist�re de la Justice. Selon les repr�sentants des 140 agents, le tribunal de Lakhdaria, qui avait �t� saisi par leur soin en septembre dernier pour statuer sur leur cas apr�s leur licenciement par l�ANB, vient de rejeter leur requ�te. Ils r�clamaient soit leur r�int�gration avec les avantages qu�ils avaient soulev�s � travers une plate-forme de revendications, soit leur indemnisation sur la base d�un mois par ann�e pass�e au sein de cette agence, ainsi que le payement de tous les cong�s annuels qu�ils n�avaient pas pris. Apr�s cette d�cision inattendue qui a �tonn� plus d�un, les 140 agents, qui sont presque tous toujours au ch�mage se sont donc d�plac�s vers le si�ge du minist�re de la Justice pour attirer l�attention sur cette injustice, et ceux, en attendant d�introduire un appel aupr�s de la Cour supr�me.
Y. Y.

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