Sports : INFRASTRUCTURES SPORTIVES

Le stade Bouakeul r�habilit�

Le probl�me d�infrastructures sportives dans la capitale de l�Ouest avait fait l�objet d�un th�me � la station r�gionale �Radio El Bahia FM�. Plusieurs responsables de clubs, des �lus APC (Oran et Arzew) �taient pr�sents pour en d�battre. Mais ce qui a retenu l�attention du wali d�Oran, ce sont les travaux inachev�s de la r�habilitation du stade Habib Bouakeul.

Accompagn� du P/APC et des gestionnaires du service communal des sports, il recevra les informations quant � la nature des travaux et surtout de leur dur�e. Ainsi M. Sekrane, wali d�Oran, a exig� que cette infrastructure soit �bien r�habilit�e� en prenant tout le temps voulu pour offrir une infrastructure viable. A Oran, les clubs n�ont pas o� s�entra�ner ou recevoir leurs adversaires. Avant avec la pelouse en tartan, plusieurs �quipes �voluaient � Bouakeul de 9 � 19 heures. Actuellement seul le stade Zabana est disponible pour les deux clubs de la ville (ASMO et MCO). Alors que six autres clubs r�gionaux sont domicili�s sur les terrains Benyoucef Fr�ha (ex-Saint-Eug�ne) et Lahouari Benahmed (Ha� Badr) o� la pelouse a plus de dix ann�es d�existence. C�est un danger potentiel surtout pour les jeunes. La bonne information est qu�au cours de l�ann�e 2006, quatre stades (deux en tartan et deux en tuf) seront recouverts d�une nouvelle pelouse synth�tique de la 4e g�n�ration. Il faut rappeler que pour �viter les pertes de ballons et les jets de projectiles ou fumig�nes (sur les joueurs, arbitres et terrain) le barreaudage entourant le terrain a �t� sur�lev� (10m). Pour l�instant l�OPOW Zabana permet aux deux clubs-phares de la ville de recevoir leurs h�tes avec une s�ance d�entra�nement par semaine. C. Khalil

 

L'H�TEL DU 5 JUILLET R�CUP�R�

�Boukechada sera tra�n� devant les tribunaux�

La direction de l�Office du complexe olympique Mohamed- Boudiaf recolle le puzzle. D�membr� au d�but des ann�es 1990 sous le couvert de la commercialit�, l�OCO reprend quelquesunes de ses unit�s confi�es � presque l�galement � au priv� dont la gestion, sur le double plan sportif et �conomique, laissait � d�sirer. Apr�s le terrain du golf de Dely-Ibrahim, r�cup�r� au prix d�une bataille juridico-administrative tr�s complexe, c�est le tour de l�h�tel du 5-Juillet de retrouver son gestionnaire naturel qu�est l�Office du complexe olympique que dirige M. Rachid Zeroual. Hier, au cours d�une conf�rence de presse et apr�s une visite d�inspection improvis�e, il �tait donn� aux journalistes de constater de visu les �am�nagements� apport�s � ce qui �tait suppos� une des pierres angulaires de ce joyau infrastructurel du pays. Le P-DG de l�office n�avait pas � �tayer son r�quisitoire � l�encontre des gestionnaires de cet �tablissement qui comprend une quarantaine de chambres, en plus des commodit�s y aff�rentes (salles de conf�rences, de musculation, caf�t�ria, restaurant et sauna) tant l�ampleur des d�g�ts occasionn�s est impressionnante. La d�vastation est partout et aucun coin de l��tablissement n�y a �chapp�. Zeroual, qui refusera d��tablir un bilan de cette d�t�rioration des biens de l�Etat, fera tout d�abord savoir que les responsables de la �casse� r�pondront de leurs actes devant les tribunaux, et ce apr�s qu�un huissier de justice eut �tabli l�expertise. Pour le premier responsable de cette structure �conomique, les gestionnaires de l�h�tel sont tenus responsables de tout, m�me des am�nagements apport�s sur le site. Un �tablissement dont le minist�re de tutelle tenait co�te que co�te � r�cup�rer, en vue de le restituer aux seuls sportifs incapables de trouver un g�te durant leur pr�paration, ou m�me � la veille d�une comp�tition locale. D�sormais, apr�s restauration, les clubs et les s�lections ont toute latitude de b�n�ficier � des tarifs d�fiant toute concurrence de toute l�infrastructure de l�OCO. Le ministre de la Jeunesse et des Sports ayant m�me �voqu�, lors d�une r�cente rencontre avec les f�d�rations, la possibilit� d�h�berger et de restaurer gracieusement les clubs de l�int�rieur du pays devant participer � des manifestations dans la capitale. Guidoum ne cessait de se lamenter sur le sort de l��tat de d�liquescence atteint par l�office olympique, notamment son h�tel o�, r�v�lait-t-il, se traitaient les sales affaires de combines de matches et autres d�signations d�arbitres v�reux.
R.S

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