Le Syndicat national des v�t�rinaires fonctionnaires de l�administration publique (SNVFAP) d�nonce la faiblesse des moyens mis � leur disposition pour lutter contre la grippe aviaire.
�Quant � la lutte contre la grippe aviaire, le syndicat d�nonce la faiblesse des moyens mis � la disposition du v�t�rinaire fonctionnaire. Il ne faudrait pas s��tonner par la suite des r�sultats et accabler les v�t�rinaires�, lit-on dans le communiqu� de presse du SNVFAP sanctionnant le conseil national consultatif tenu le 19 janvier dernier � Alger. Contact� par nos soins, Djamel Sayad, charg� de l�organique au sein du syndicat, dira qu�il s�agit en fait du nombre insignifiant des trousses de pr�l�vement. �Nous avons enregistr� pr�s de trois trousses par wilaya. Comment peut-on faire des pr�l�vements sur une aussi grande surface avec trois trousses ? s�est interrog� notre interlocuteur. Lors du conseil national consultatif, il s�est av�r� que le manque de trousses ralentit quelque peu le nombre de pr�l�vements. De surcro�t, ajoute notre interlocuteur, les tenues distribu�es aux v�t�rinaires ne sont pas ad�quates. �Tous les d�l�gu�s des wilayas ont pos� le probl�me de la taille des combinaisons�, a soutenu Djamel Sayad. �Nous ne pouvons les mettre, au risque de les d�chirer. Plusieurs confr�res ont rendu leur tenue. Aussi ils ne sont pas prot�g�s contre les risques de contamination�, a soulign� ce syndicaliste qui pr�cisera �galement que toutes les bottes distribu�es �taient de la m�me pointure, soit variant entre 46 et 48. �Quand on sait que 79% de la corporation est compos�e de femmes, il est ais� de conclure qu�elles ne servent � rien�, a confi� Djamel Sayad. A cela s�ajoute le manque de v�hicules pour sillonner le territoire et prospecter. �Nous devons faire toute une gymnastique pour nous organiser. Nous utilisons les v�hicules de l�APC, de la for�t ou bien encore ceux des services agricoles�, a relev� notre interlocuteur. Enfin, le charg� de l�organique a d�clar� qu�un rapport exhaustif sur cette question sera finalis� la semaine prochaine. Il s�agit pour ce corps de tout pr�voir pour �viter le pire. Ceci, d�autant plus que plusieurs organismes onusiens ont tir� la sonnette d�alarme. Le sous-directeur de la sant� animale au minist�re de l�Agriculture et du D�veloppement rural, Karim Boughanem, avait soulign� qu��une surveillance active� a �t� d�clench�e et que des d�pistages d�oiseaux sont effectu�s par les sept laboratoires de v�t�rinaires et par l�Institut Pasteur au niveau national. Il avait, aussi, soulign� qu�un plan d�urgence a �t� pr�vu. Il est � noter que l�Organisation mondiale de la sant� a rappel� qu�en 2004, 10 pays ont �t� affect�s avec plus de 150 millions d'oiseaux morts en Asie et une perte commerciale de 100 millions de dollars am�ricains pour les volailles contamin�es.
Meriem Ouyahia

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