Sports : FOOTBALL
RAOURAOUA SE D�COUVRE SUR BERB�RE TV
"Mondial et CAN : La faute � la chance"


"Un quart d'heure avant sa mort, il �tait encore vivant", c�l�bre v�rit� qui a donn� une vie �ternelle � son auteur (Lapalisse). Raouraoua, fait-il dans le plagiat ou est-ce un naturel qui revient au galop ? La deuxi�me hypoth�se est plus probable.
Sur Berb�re TV, l'ex-, r�pondant � une question de l'interview, jurera que : "Si nous n'avions pas perdu, dans les derni�res minutes, certaines rencontres et partag� le point dans d'autres, nous serions aujourd'hui au minimum en Egypte". Toutes les d�culott�es qu'ont administr�es les Zimbabwe, l'Angola, et le Nigeria � l'EN n'ont toutefois pas emp�ch� l'ancien patron de la f�d�ration de s'y trouver dans la main courante d'un stade� �gyptien pour faire office de commissaire de match (Egypte-Libye) au moment o� les autres pontes de la conf�d�ration tr�naient all�grement dans les tribunes officielles. Ceci dit, l'ex- fait, normalement, voire sadiquement porter le chapeau aux "� Joueurs alg�riens d'avoir pr�cipit� l'�limination au moins pour le deuxi�me challenge (CAN) en rappelant que ce sont deux des n�tres qui ont marqu� contre leur camp permettant au Zimbabwe de revenir � la marque alors que l'Alg�rie menait par un but d'�cart, mais aussi d'avoir permis au Nigeria de marquer le but de la victoire � Lagos � la 86� sur une d�viation (involontaire ndlr) d'un Alg�rien". C'est pratiquement de la d�lation, un proc�s et un appel au lynchage des joueurs concern�s formul�s par Raouraoua. Puis, le t�l�spectateur saura qu'il y aussi le facteur "chance" dont, semblerait-il, l'influence en football aurait �norm�ment pes� sur le parcours de l'Alg�rie dans les deux comp�titions. Bref, s'il n'y aura pas d'Alg�riens en Allemagne et encore moins en Egypte, c'est la faute � "Pas de chance". Et pour faire passer la pilule, l'ex- citera Platini d�fendant l'honneur au ras des p�querettes d'une �quipe de France, en une certaine p�riode, "Apr�s tout le football n'est qu'un jeu". C'est l'�vidence m�me sauf que Platini l'a d�clar� en sa qualit� d'homme � la culture et aux traditions sportives incommensurables et non pas en qualit� de sphinx de l'administration scrutant de sa hauteur le d�clin annonc� d'une discipline, plus opium du peuple que sport national number one. Quant au classement mondial de la FIFA, "Il ne faut pas en tenir compte, c'est tout juste de la publicit�. Mieux encore, nous vous le disons aujourd'hui ce syst�me de cotation des �quipes a �t� d�nonc� par l'Alg�rie et sa r�forme ne saurait tarder". Dans ce cas d'esp�ce, difficile d'�tablir qui est le seul ma�tre � bord apr�s Dieu au sein de la F�d�ration internationale : Blatter ou Raouraoua. Et l'exde continuer � expliquer : "Trouvez-vous normal de faire b�n�ficier de points dans le classement des �quipes en fonction des rencontres amicales disput�es ou encore par la pr�sence ponctuelle dans une comp�tition officielle". Un argument qui pourrait peut�tre tenir la route, mais pourquoi l'Alg�rie ne disputeraitelle pas alors des matches amicaux, pour faire d'une pierre deux coups, gagner en mati�re de forme comp�titive et aussi avancer au� classement ? Non ! Bien entendu, jusqu'� une certaine date, les responsables s'�coutaient r�fl�chir aux moyens de r�former la FIFA, alors que la cible �tait la FAF. "Le budget de la FAF repr�sente un tiers de celui de la F�d�ration tunisienne et aussi marocaine, comme il repr�sente environ 70% du salaire vers� par les Marocains � Troussier. A un moment, il nous a �t� reproch� de recourir au recrutement d'entra�neurs belges, qualifiant cette proc�dure de fili�re belge (Belge- Connection aurait �t� plus indiqu� - Ndlr). La r�alit� est tout autant simple, Cesar Menotti (champion du monde 1978 avec l'Argentine) avec lequel nous avons pris attache nous a exig� 1 700 000 USD. Alors que se passe-t-il quand, au march�, vous devez remplir votre couffin de l�gumes et que vous n'avez pas assez d'argent ? La r�ponse coule de source, vous achetez les l�gumes les moins chers. �a a �t� le cas de Leekens et Waseige". R�v�lation inattendue, par cons�quent, Leekens et Waseige� des l�gumes ! Ce qui, finalement, n'est pas � exclure compte tenu des r�sultats d'un duo dont le recrutement par la FAF est justifi� par leur carte de visite d'entra�neurs d'une �quipe nationale : la Belgique et le contraire aurait �t� �tonnant et au moins du titre de mondialiste pour l'un des deux (Waseige). Le t�l�spectateur apprendra �galement que si la FAF avait eu les moyens de sa politique, elle aurait pu recruter Peckerman. Et malgr� son d�part, l'exne risque pas de se retrouver au ch�mage, du moins jusqu�en 2009 (c�est lui qui le souligne) compte tenu des multiples si�ges qu'il occupe au sein des institutions continentales et intercontinentales du football entre Union arabe, Conf�d�ration africaine et F�d�ration internationale et qui ne sont pas pr�s de l�envoyer faire la cha�ne � la soupe populaire. Et pour avoir su, selon un proche de ces cercles d'initi�s "Qu'une journ�e de d�placement est r�tribu�e � 1000 USD", nous pouvons rassurer la famille du football qui a insist� pour que Raouraoua reste � la t�te de la f�d�ration : il ne risque pas d'�marger avec les demandeurs d'emploi. Dommage toutefois que les questions pos�es par l'animateur de Berb�re TV aient �t� formul�es � la pointure de l'ex-. Parfois ce dernier (l'animateur) donnait l'impression de presque s'excuser de d�ranger l'ancien patron de la FAF par des questions "impertinentes".
Adlane B.

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