Les autorit�s marocaines auraient arr�t� le d�nomm� Achour Abderrahmane, le principal responsable dans l�affaire du d�tournement de 1200 milliards de centimes au niveau de la Banque nationale d�Alg�rie (BNA) l��t� dernier. C�est ce qu�a rapport� le quotidien national Echourouk , citant �des sources s�res�.
Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - L�arrestation �a eu lieu � la suite d�une op�ration de recherche effectu�e par les services de s�curit� marocains � Casablanca, la semaine derni�re�, ajoute le journal. Achour Abderrahmane, �consid�r� comme le �cerveau du scandale du d�tournement et ayant r�ussi � prendre la fuite au Maroc, est actuellement en d�tention pr�ventive en attendant son extradition�. Echourouk croit aussi savoir qu�il sera �remis aux autorit�s alg�riennes d�s ce mercredi�. Objet d�un mandat d�arr�t international, �mis � son encontre par la justice alg�rienne depuis octobre dernier, l�arrestation de Achour Abderrahmane intervient, selon la m�me source, gr�ce � des informations pr�cises fournies par les services alg�riens � leurs homologues marocains. Ceci �tant, il reste � savoir si l�extradition ne fera pas l�objet d�un marchandage politique, comme les Marocains souvent agissent d�s qu�il s�agit d�un ressortissant alg�rien. Que l�on se rappelle seulement �l�affaire Abdelhak Layada�, cet ��mir� du GIA. En 1993, les services alg�riens l�avaient localis� avec une grande pr�cision de l�autre c�t� de nos fronti�res ouest. Le g�n�ral Khaled Nezzar, alors ministre de la D�fense, d�p�che � Rabat un tr�s haut responsable des services de s�curit�. Puis s�y rend personnellement. Mais quelle ne fut sa surprise lorsque feu Hassan II, qui le recevait � ce propos, l�interpelle subitement sur �le probl�me sahraoui� ! �La s�curit�, c�est un tout�, dira le souverain ch�rifien dans une subtile invite au �n�goce politique�. Ce que refusa Nezzar. Mais il est vrai aussi qu�� l��poque, le Maroc, dont le roi voulait faire d�une �Alg�rie th�ocratique un exemple � ne pas suivre�, ne connaissait pas encore les attentats terroristes ni la spectaculaire mont�e int�griste qui ravage ses universit�s aujourd�hui. Un peu comme l�Alg�rie des ann�es 80�
K. A.

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