R�gions Centre : TIZI-OUZOU
La d�cote du march� parall�le � Larba� Nath-Irathen


Panique chez les cambistes. La devise n�a jamais connu une telle chute que durant cette p�riode de l�ann�e. Depuis d�cembre dernier, et beaucoup plus depuis l�entame de la nouvelle ann�e, le march� poursuit sa d�crue. L�euro, principale devise monnay�e au march� noir, a d�but� 2006 comme il avait fini 2005. Il s��change � 100 DA, c�est-�-dire, pas tr�s loin du taux officiel.
Il d�passe que tr�s rarement la barre des 100 DA. Mardi dernier, la devise �tait vendue � 105 DA, avant de retomber � 103 DA. Son plus haut niveau depuis la fin de l��t�. Le mouvement de baisse a �t� entam� d�s le mois de juillet, provoqu� par l�arriv�e massive des �migr�s et donc par le renflouement des caisses en devises du march� parall�le. La fin de l��t� a �t� aussi caract�ris�e par la promulgation de la loi portant interdiction de l�importation des v�hicules de moins de trois ans. �Une d�cision qui a �t� appliqu�e non sans engendrer des cons�quences sur les transactions financi�res effectu�es sous la table�, dira Kaci, �migr� � Paris. �En majorit� ceux qui ach�tent la devise en petite quantit� la r�servent principalement � l�achat de v�hicule d�occasion. Depuis septembre, les transactions au march� noir continuent d�infl�chir, ce qui provoque bien �videmment l�abondance de cette devise�, pr�cise encore notre interlocuteur. Il est vrai que l�importation des v�hicules d�occasion qui a connu une flamb�e ces deux derni�res ann�es, notamment durant l�ann�e 2005, avant l�entr�e en vigueur de la loi en septembre, a g�n�r� d��normes quantit�s en devises qui circulent entre les mains des cambistes et donc loin des circuits officiels. La suppression de cette importante, sinon principale, activit� d�importation et face � la �raret� des acheteurs� induiraient in�vitablement � la profusion de l�euro. Si la suppression de l�importation des v�hicules d�occasion a r�ussi � secouer les arcanes du march� parall�le de l�euro, provoquant sa chute constante, les sorties restrictives � l��tranger en raison des difficult�s d�obtention des visas constitueraient �galement les raisons du s�isme qui secoue le march� parall�le. �Rares sont ceux qui ach�tent quelques milliers d�euros pour pouvoir tenter leur chance � l��tranger. Si on compare � la p�riode 2001-2003, o� des vagues de jeunes prenaient leur destin en main pour aller s�installer l�-bas�, dira Achour, cambiste. C��tait aussi la p�riode o� le march� noir de la devise a connu son pic. Ici, on ne conna�t point d�importateurs, m�me occasionnels, qui sollicitent l�achat de devises. �Ceux-l�, il faudrait les chercher dans les grandes villes, l� o� la Bourse parall�le de l�euro est vraiment importante�, constate Achour. �Nos �migr�s pr�f�rent effectuer leurs transactions en France. Ils r�cup�rent leur argent pour investir ici dans les petits commerces ou dans la construction�.
J. L. Hassani

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