Actualit�s : SENAT ET APN
Cl�ture de la session d�automne


Tomber de rideau sur la session parlementaire d�automne. Le Conseil de la nation et l�Assembl�e populaire nationale ont proc�d�, hier, � la cl�ture officielle d�une session qui a d�but� par une campagne pour la r�conciliation nationale et qui s�est achev�e par une pol�mique autour de la loi anticorruption.

Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - Tout est bien qui finit bien. C�est ce que l�on pourra retenir des discours prononc�s hier par Abdelkader Bensalah et Amar Sa�dani, les pr�sidents des deux Chambres du Parlement. Bensalah et Sa�dani d�buteront leur discours en se r�jouissant du r�tablissement du pr�sident de la R�publique. Cette c�r�monie de cl�ture de session �co�ncide avec le r�tablissement de Son Excellence le pr�sident de la R�publique, Monsieur Abdelaziz Bouteflika, et son heureux retour au pays avec l�aide du Tout-Puissant, gu�ri et en pleine sant�, anim� de toute sa d�termination � poursuivre ses nobles missions de concr�tisation de l�ambitieux projet de d�veloppement national pour les causes de progr�s et de stabilit� du pays�. Abdelkader Bensalah a �tabli le bilan des lois adopt�es lors de cette session tout en se f�licitant de l�adh�sion populaire pour la �charte pour la paix et la r�conciliation�. �Je dois pr�ciser que la r�conciliation nationale ne doit pas seulement faire l�objet de textes l�gislatifs ou administratifs mais doit �tre une initiative politique et �thique qui permettra de concr�tiser cet ambitieux projet�, lancera-t-il � l�adresse de l�ex�cutif. Au sujet de la loi anticorruption qui a suscit� une vive pol�mique suite au rejet de l�article 7 par les d�put�s FLN, MSP et PT, Amar Sa�dani a tent� de s�expliquer. �Si un article, un seul parmi les 74 que compte ce texte n�a pas �t� vot� par cette honorable Assembl�e, c�est parce qu�il est des d�put�s qui consid�rent que l�impr�cision de libell� de cet article conduit � une lecture de son contenu qui contrevient de facto aux dispositions de la Constitution. D�s lors que ce libell� durcit la proc�dure de d�ch�ance de mandat si le cas venait � se produire, cette proc�dure �tant fix�e comme chacun le sait par la Constitution (�) qui est au-dessus de toute loi et m�me juridiquement au-dessus de la Convention des Nations unies contre la corruption que l�Alg�rie s�honore d��tre parmi les premiers pays � avoir ratifi�e�, dira-t-il. Et d�ajouter : �Je r�p�te une nouvelle fois devant cet auguste auditoire et devant les repr�sentants des m�dias ici pr�sents, que les d�put�s de cette Assembl�e sont r�solus � se tenir farouchement aux c�t�s du pr�sident de la R�publique dans sa noble entreprise de lutte contre toutes les formes de corruption !� Les pr�sidents des deux Chambres ont finalement donn� rendez-vous au mois de mars prochain � leurs �lus respectifs. Le compte � rebours de cette deuxi�me l�gislature sera enclench� avec le d�but de la prochaine session parlementaire. T. H.

Ils ont d�clar� en marge de la c�r�monie

- Ahmed Ouyahia, chef du gouvernement :
A propos de Madani Mezrag apologiste du terrorisme :
�C�est vous (la presse) qui en avez fait un �v�nement, notamment le premier journaliste qui s�est entretenu avec lui. L�Etat ne tombera pas aussi bas.�
Textes d�application de la r�conciliation nationale : �C�est pour bient�t.�
Loi anticorruption :
�C�est un texte de loi d�une importance capitale pour lutter efficacement contre la corruption. Je n�ai pas � commenter le rejet de l�article 7 de cette loi par les membres de l�APN. La pol�mique qui s�en est suivie est une grosse temp�te dans un verre d�eau. L�essentiel est que les dispositions relatives � l�obligation de d�claration de patrimoine, � laquelle sont assujettis les agents publics, soient clairement consign�es dans les articles 4, 6 et 36 de cette loi. Ces d�clarations de patrimoine devant �tre publi�es dans le Journal Officiel, vous saurez si tel �lu, tel ministre ou tel ambassadeur a respect� la loi ou pas.�
Non-application de la loi sur le blanchiment d�argent :
�J�ai sign� un d�cret ex�cutif qui r�glemente les dispositions relatives � la d�claration de soup�on. Il faut excuser nos amis du secr�tariat g�n�ral du gouvernement si ce d�cret n�a pas encore �t� publi� au Journal Officiel.�
A propos de la hausse des salaires :
�La hausse des salaires est li�e au d�veloppement et � l�inflation. C�est une revendication urgente mais qui n�est pas l�gitime. L�anarchie ne m�ne � rien. Ma principale pr�occupation en tant que chef du gouvernement est le devenir des 1, 4 million de ch�meurs. Je reviendrai sur la question de la hausse des salaires lors de la tripartite.�
Projet de loi relatif aux Patriotes :
�Pourquoi pas. Inch�Allah.�

- Amar Tou, ministre de la Sant� :
Plan anti-grippe aviaire :
�Dix mille doses de Tamiflu sont actuellement au niveau de la Pharmacie centrale. Cent mille autres doses seront r�ceptionn�es au courant du mois d�avril et 1 million seront import�es avant la fin de l�ann�e. Le reste est programm� pour l�ann�e prochaine. A terme, ces quantit�s seront suffisantes pour traiter 25% de la population en cas de besoin. Cela r�pond aux recommandations de l�Organisation mondiale de la sant� (OMS).�

- Dahou Ould Kablia, ministre d�l�gu� aux Collectivit�s locales :
Nouveaux codes communal et de wilaya :
�Les textes sont pr�ts. Nous attendons qu�ils soient examin�s lors d�un conseil interminist�riel. Ils seront par la suite pr�sent�s en Conseil de gouvernement et en Conseil des ministres avant d��tre pr�sent�s au Parlement pour adoption.�
Propos recueillis par T. H.

Nombre de lectures :

Format imprimable  Format imprimable

  Options

Format imprimable  Format imprimable