Actualit�s : APRES AVOIR SUBI LES AFFRES DU TERRORISME
Baraki, Bentalha et Sidi Moussa otages de la criminalit�


Les localit�s qui, dans un pass� r�cent avaient subi le diktat du terrorisme sont aujourd�hui otages de la criminalit� sous toutes ses formes. C�est ce qui ressort du bilan d�activit� de l�ann�e 2005, dress� par un officier de la police judiciaire relevant de la S�ret� de da�ra de Baraki.
Une structure polici�re qui a pour p�rim�tre d�intervention les localit�s de Sidi-Moussa, Bentalha, les Eucalytus, Benghazi et la municipalit� de Baraki. Pour rappel, ces localit�s �taient consid�r�es au milieu des ann�es 1990, comme le fief des islamistes terroristes structur�s au sein des diff�rentes phalanges des groupes islamiques arm�s (GIA), sans compter le fait qu�� la fin de cette d�cennie, les grands massacres commis contre la population ont eu lieu dans des localit�s comme Bentalha, Sidi- Moussa et les Eucalyptus, pour ne citer que ces trois r�gions. Ce mercredi, au si�ge de la S�ret� de wilaya d�Alger, la conf�rence de presse organis�e sous l��gide de la cellule de communication, relevant de ladite structure, a permis aux journalistes pr�sents de disposer du bilan de l�ann�e 2005, relatif au nombre d�affaires enregistr�es et trait�es par les structures polici�res relevant de la S�ret� de da�ra de Baraki. A ce propos, il est � noter que cette derni�re chapeaute huit s�ret�s urbaines et trois unit�s de la Brigade mobile de la police judiciaire (BMPJ). Un nombre de structures, diton, en de�� des attentes par rapport � la densit� humaine de la r�gion et des affaires criminelles enregistr�es quotidiennement dans cette partie de la capitale. Selon l�officier de la police judiciaire de la S�ret� de da�ra de Baraki, le bilan enregistr� durant l�ann�e 2005 avoisine les 1000 affaires qui touchent notamment les atteintes aux biens, aux m�urs et aux personnes. Ce m�me responsable de la police judiciaire dira que �face � ce nombre d�affaires enregistr�es, un grand nombre d�entre elles ont �t� solutionn�es par nos services �. �Un grand nombre de personnes impliqu�es ont �t� arr�t�es et d�f�r�es devant la justice�, ajoute-t-il. Selon la m�me source, la moyenne d��ge des personnes mises en cause varie entre 25 et 30 ans. Autrement dit, ils n�avaient pas encore atteint l��ge de la vingtaine d�ann�es, lorsque le terrorisme �branlait leurs localit�s respectives. En effet, rien qu�� les prononcer, les noms des Eucalyptus, Cherarba, Baraki, Sidi-Moussa, Larba�, Bentalha et autres agglom�rations font ressurgir des souvenirs amers. A titre d�exemple, la commune des Eucalyptus se trouve � 17 kilom�tres au sud d�Alger et rel�ve de la da�ra de Baraki. Forte de 128 000 habitants, elle pr�sente un territoire sensible en termes de s�curit�. Au plus fort du terrorisme, elle faisait partie du �Triangle de la mort� (Sidi- Moussa-Larba�-Baraki). �Il y a eu un exode massif au milieu des ann�es 1990. Des centaines de familles ont abandonn� leur maison. Certains ont brad� des villas pour rien. Aujourd�hui, elles sont toutes revenues�, explique un habitant de la r�gion. Mieux, la plupart des �lots affichent un niveau d�urbanisation primaire : pas de trottoirs, pas de rev�tement, pas d��clairage public, des monticules de terre se succ�dant � la lisi�re des routes doubl�es, par endroits, de masses de d�tritus. Le ch�mage, quant � lui, a atteint un taux tr�s �lev�. Les jeunes sont les plus touch�s par ce ph�nom�ne. Il s�agit sans aucun doute l�une des principales causes de la recrudescence du ph�nom�ne de la criminalit� dans ces localit�s alg�roises.
Abder Bettache
youcefabder@hotmail.com

Nombre de lectures :

Format imprimable  Format imprimable

  Options

Format imprimable  Format imprimable