Le Mouvement d�mocratique et social (MDS) tiendra son congr�s fin avril. Une d�cision ent�rin�e jeudi � l�issue d�un conseil national ordinaire tenu au niveau du si�ge national du parti. Les congressistes ont d�battu des modalit�s de pr�paration de ce rendez-vous qui sera l�occasion non seulement de faire un bilan, mais surtout d��engager un d�bat au niveau interne et avec la soci�t� pour �tre au diapason avec cette derni�re�.
Les derni�res sorties m�diatiques de Mezrag n�ont pas laiss� indiff�rents les membres du conseil national. Ils ont condamn� avec �vigueur� les interventions du chef terroriste. Des propos qualifi�s par le MDS d��insultes aux institutions de la R�publique et � la m�moire des martyrs�. Le parti de feu El-Hachemi Ch�rif s��tonne en effet qu�un terroriste notoire puisse avoir la libert� de �p�rorer� au moment o� des journalistes sont condamn�s pour leurs �crits. Cet ordre des choses invers� n�a pas manqu� de faire r�agir certains membres du conseil national qui r�fl�chissent d�ores et d�j� sur la faisabilit� d�une action en justice contre Mezrag. Ils pensent en effet se constituer partie civile. La situation �conomique du pays a �galement �t� au menu des discussions. Le MDS constate � cet �gard que le pays fait face � une s�rieuse difficult� � s�inscrire dans une logique de croissance, plongeant des pans entiers de la soci�t� dans la malvie, le ch�mage et la paup�risation. Ils en veulent pour preuve la multiplication des actes de contestation. Derni�res en date, les �meutes qui ont secou� Tindouf �sont le reflet d�un ras-le-bol qui n�a m�me pas �pargn� des populations connues pour leur sagesse l�gendaire�. En conclusion, le conseil national du MDS �tire la sonnette d�alarme�, s�inqui�tant de la r�duction des espaces de libert� et de l�absence de repr�sentativit� au sein m�me de ce qui est commun�ment appel� soci�t� civile.
N. I.

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