Actualit�s : IL ETAIT HIER L'INVITE DU FORUM DE LA TELEVISION
Amar Tou souhaite une l�gislation pour le don des organes


De l�intervention du ministre de la Sant� et de la R�forme hospitali�re, hier au forum de l�ENTV, le t�l�spectateur n�aura pas retenu grand-chose. Deux heures durant, Amar Tou s�est ing�ni� � banaliser les questions les plus importantes, r�duisant ainsi le d�bat � sa plus simple expression.
Sa�da Azzouz - Alger (Le Soir) - Pourtant la sortie m�diatique du ministre de la Sant�, qui intervient au lendemain de la psychose de l�alerte � la grippe aviaire � l�ouest du pays �tait tr�s attendue. Et ce, pour que le premier responsable de la sant� de l�Alg�rie s�exprime et exprime le point de vue de son gouvernement sur les risques r�els ou suppos�s de cette end�mie si elle venait � se confirmer et � se propager. Pour toute r�ponse, Amar Tou se contentera d�indiquer que l�Alg�rie s�est pr�par�e � cette �ventualit� et que Saidal pouvait, si le besoin se faisait ressentir, fabriquer le vaccin pour endiguer le mal (Le Tamiflu). Il n�en dira pas plus m�me quand un journaliste lui demande la faisabilit� d�une telle entreprise. L�ex-ministre de la Poste et des Technologies de l�information et de la communication �ludera la question tout comme il le fera avec celles se rapportant au m�dicament, son importation et sa commercialisation. A propos de la politique du m�dicament, � un confr�re qui rel�ve que contrairement � l�ancien, le nouveau cahier des charges ne d�limite pas la dur�e de vie d�un m�dicament ouvrant ainsi la voie � toutes sortes de tricheries au d�triment de la sant� du citoyen, le ministre r�torque que cette �omission� est faite pour r�pondre aux exigences de l�ouverture du march� alg�rien. Le m�dicament tel qu�il a �t� abord� lors du forum, d�hier, laissait supposer que pour le ministre, c��tait l� un sujet qui f�che. Interrog� sur les raisons de la timide commercialisation du m�dicament g�n�rique, le ministre a expliqu� �cette frilosit� par le fait que les importateurs, tout comme les pharmaciens ne prennent pas une grosse marge sur le g�n�rique, s�ajoute � cela le fait que �70% des importations viennent de France, donc m�caniquement nous avons reproduit le m�me sch�ma de commercialisation, contrairement � ce qui se passe en Allemagne ou en Am�rique o� le m�dicament g�n�rique explose�. Une satisfaction n�anmoins pour le ministre qui souligne qu�entre 2004 et 2005, il a �t� enregistr� une augmentation de l�importation du m�dicament g�n�rique. Autre sujet li� au m�dicament, celui de la PCH, principal fournisseur des �tablissements publics de sant�, qui d�tient aupr�s de ses derniers une cr�ance de plus de 8 milliards de dinars et � laquelle on fait obligation de r�sultat. Amar Tou dira � ce sujet que l�ensemble des cr�ances que d�tient la PCH aupr�s des �tablissements publics sera progressivement pay�. Autres questions abord�es lors de ce forum anim� par Soraya Bouamama, celles se rapportant � l�erreur m�dicale et la tarification des interventions chirurgicales. Pour la premi�re, le ministre estime utile de pr�ciser qu��aucun ministre fut-il �minent professeur ne peut intervenir, puisque du seul ressort du conseil d��thique�. Une organisation dont les �lections ne se sont pas faits depuis 2003 et dont le ministre souhaite la redynamisation. Pour le second point, Amar Tou a annonc� qu�une commission mixte qui comprend en plus de son d�partement celui de Tayeb Louh, planche sur le sujet. P�le-m�le, il a �galement �t� question de l��tat des h�pitaux, de leur humanisation et moralisation, de l��ventuelle privatisation des prestations de services dans ces structures, de la num�risation de la carte de S�curit� sociale, de la mortalit� infantile, de l�absence de sp�cialistes dans les r�gions du Sud, des centres de cancer et d e d�pistage, et du don d�organes . Sur ce dernier point, le ministre dissertera un bon moment, en rappelant les d�clarations de son homologue des Affaires religieuses � ce sujet, toute la probl�matique que pose le don d�organe, et la difficult� de mettre sur pied une banque des organes pour arriver � dire que l�id�al serait que l�on l�gif�re la question.
S. A.

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