R�gions Centre : TIZI-OUZOU
EDUCATON/ALORS QUE L'INTERSYNDICALE COMPTE POURSUIVRE LA CONTESTATION
Les corps communs pr�occup�s


Suite � la d�cision de la coordination intersyndicale du secteur de l��ducation, regroupant l�Unpef, le Cnapest, le Satef, le CLA et le Sete (B�ja�a), de poursuivre la contestation jusqu�� satisfaction de leurs revendications, � savoir l�augmentation des salaires pour toutes les cat�gories des travailleurs du secteur, la retraite � 100 %, la promulgation du statut particulier dans le cadre du statut g�n�ral de la Fonction publique et le respect du libre exercice syndical et du droit de gr�ve, les travailleurs de la cat�gorie des corps communs, la plus l�s�e du secteur, s�inqui�tent, et ceux de Tizi-Ouzou l�ont fait savoir au pr�sident de l�Unpef � Tizi-Ouzou, M. Sarni, lors de la r�union qu�il a tenue, il y a quelques jours, avec les repr�sentants de diff�rents �tablissements scolaires.

Extraits de journaux � l�appui, un des repr�sentants d�plore le fait que les porte-parole des diff�rentes formations syndicales ne parlent que d�enseignants dans leurs d�clarations � la presse, ignorant le reste des travailleurs. Chose que d�aucuns semblaient approuver. �Nous ne voudrions jamais plus revivre les tromperies de l�UGTA�, tranchent d�autres, allusion faite aux derni�res augmentations de 1994, dont la cat�gorie des corps communs fut la seule � ne pas en b�n�ficier. Ce fut d�ailleurs la raison d�une d�mission collective de cette structure (UGTA) qui les a men�s en bateau. Le pr�sident de l�Unpef � Tizi- Ouzou a tenu toutefois � rassurer l�assistance qu�il n�y aura pas de discrimination et que le syndicat qu�il repr�sente � toujours lutt� pour les droits des corps communs, en t�moignent les nombreuses actions qu�il a men�e ces derni�res ann�es (marches et sit-in) � Tizi-Ouzou et � Alger. L�Unpef, dira-t-il, est le syndicat de tous les travailleurs de l��ducation. Dans son programme revendicatif, ajoutera M. Sarni, le syndicat lutte pour l�annulation des corps communs et l�int�gration de tous les travailleurs du secteur dans l��ducation. Il n�y a donc pas lieu de s�alarmer, selon le syndicaliste, mais il faut se concentrer sur les actions � venir afin d�atteindre les objectifs trac�s par l�intersyndicale. B. S.

 

Probl�matique de prise en charge des zones de montagne face aux al�as climatiques

Les diff�rents dispositifs mis en place par l�Etat pour prendre en charge les populations vivant en zone de montagne sont-ils efficaces au point d�assurer le bien �tre et la s�curit� de ces derni�res en toute circonstance ? A-t-on pr�vu les solutions sp�cifiques pour les s�curiser contre toutes sortes d�al�as, climatiques notamment ? Des mesures pour parer aux situations d�urgence existent-elles et des plans peuvent-ils se d�clencher avec la c�l�rit� et l�efficacit� requises ? Ce sont toutes ces questions que se posent les sp�cialistes pour cerner le probl�me de la �vivabilit� dans les zones les plus recul�es de montagne. Un responsable technique local d�une des r�gions montagneuses et directement concern� par quelques-uns de ces dispositifs pense que les conditions g�n�rales de vie et les moyens dont disposent les pouvoirs publiques en charges des affaires collectives en ces zones sont loin de r�pondre aux exigences des sp�cificit�s g�ographiques et, partant, climatiques, et mat�rielles ad�quates et adapt�es � ce genre de situations. Il avance comme erreur principale le fait de n�avoir pas pris en consid�ration tous ces facteurs. A ce sujet, justement, il nous parlera de plusieurs contraintes �structurelles�, comme l�isolement, �l�hiver et ses al�as font que dans certaines situations, des r�gions compl�tes sont coup�es du monde pendant de longues p�riodes et donc en rupture de stock de toutes sortes de denr�es vivri�res�. Il illustre sa pens�e par l�exp�rience de la p�riode hivernale de l�ann�e pass�e et ses abondantes chutes de neige, et les cons�quences qui y ont d�coul�es. A ce titre, les faits constat�s sur le terrain plaident bien s�r en faveur de ce cadre. L�exemple de la r�gion de Ma�tkas et les souffrances v�cues par ces habitants sont tr�s r�v�lateurs. L�isolement n�a pu �tre vaincu qu�apr�s plus de 15 jours �d'hibernation� et la situation a vraiment fr�l� la catastrophe si celle-ci avait dur� seulement quelques jours de plus et n��tait-ce l�intervention, bien que tardive, des forces de l�arm�e. D�autres contraintes sont �galement avanc�es, comme la fragilit� de l��cosyst�me (sols expos�s � l��rosion, pentes importantes...) La solution ? Notre interlocuteur pr�conise �l�initiation d�un d�bat g�n�ral incluant tous les sp�cialistes pour un plan global d�intervention avec dotation des structures cens�es parer � ses al�as de tous les moyens humains et mat�riels. Les collectivit�s locales doivent b�n�ficier de toutes les commodit�s qui leur permettront de r�agir promptement, car imaginez que le responsable qui doit d�clencher un plan d�urgence et coordonner les aides bloqu� lui-m�me dans un village isol�. Pourquoi ne pas penser � l�h�berger sur place, par exemple. Il faut �galement augmenter les capacit�s de stockage, comme le carburant et les autres �l�ments et denr�es importants tr�s n�cessaires en ces p�riodes.� Au vue de toutes ces donn�es, force est de constater que nous sommes tr�s loin des conditions d�un dispositif de pr�vention et d�intervention m�me relatif en ces zones de montagnes recul�es, o� on ne dispose m�me pas d�un chasse-neige. Les dispositifs d�aide au d�veloppement dans ces r�gions semblent con�us en fonction des plans qui n�ont rien � voir avec leur relief g�ographique, c�est-�-dire ceux des plaines qui ne ressemblent en rien sur ce plan aux zones de montagne. �L�hiver pass�, nous a instruits, ceux � venir seront peut-�tre plus rudes et les dangers plus p�rilleux, nous devons y penser s�rieusement�, dira en d�finitive ce cadre local. A. A.

SOUK-EL-TENINE
Pour un meilleur d�veloppement local

La commune de Souk-El-Tenine, une commune relativement jeune puisqu�elle est issue du tout dernier d�coupage administratif et qui a d�j� r�alis� des progr�s probants dans le d�veloppement local, aspire encore � un meilleur avenir en la mati�re. C�est ce que nous avons constat� � travers les propositions �mises, dans le cadre du PCD, par les pr�sents locataires de l�APC pour l�exercice 2006. En effet, pas moins de 22 projets ont �t� propos�s et qui concernent surtout les am�nagements du chef-lieu et des villages, le rev�tement et le dallages des routes et pistes et enfin l�assainissement. Les enveloppes allou�es � ces divers projets varient selon leur grandeur et leur importance, l�on notera que la totalit� du PCD d�pass� les 20 milliards de centimes. La part du lion est r�serv�e au r�seau routier, suivi des assainissements et des am�nagements divers. Nous avons appris que d�autres projets sont propos�s dans le cadre des autres formules de financement, le sectoriel par exemple et seront bient�t soumis.
A. A.

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