R�gions Ouest : ADRAR
Cent dinars le prix d�une seringue !


A Adrar, il ne faudrait pas s��tonner et tergiverser sur le sujet mais plut�t prendre son mal en patience lorsqu�on a un besoin imminent de m�dicaments. Les officines ou pharmacies sont oblig�es de fermer � 18h30 comme l�indique la pancarte placard�e sur la porte d�entr�e. Si la garde est assur�e par une seule pharmacie, encore faudrait-il la d�nicher, ce qui repr�sente une v�ritable acrobatie dans d�interminables courses en taxi. Souvent, le tableau d�affichage n�existe pas.
Pour une seringue vendue � 10DA, le malade est appel� � d�bourser 100 DA en comptant les all�es et venues pour se faire �piquer� � l�h�pital. Parfois, le patient doit parer au plus vite et en parcourant les art�res de la ville, il n�est pas toujours s�r de trouver le bon m�dicament chez celle qui assure la garde parce qu�en rupture de stock qui n�a pas �t� renouvel�. Les chances d�administrer le traitement au malade seraient d�cupl�es si plusieurs pharmacies �taient rest�es ouvertes. Les citoyens se plaignent et demandent des ouvertures plus prolong�es jusqu�� 20h30, qui les d�livreraient de leurs soucis quotidiens et ainsi contribueraient efficacement � leurs �conomies dans des d�placements inutiles et des �d�boursements� qui n�ont pas lieu d��tre. Ces habitants qui vivent en permanence l��loignement, l�isolement n�ont vraiment pas besoin d��tre �ballott�s�. Une distribution plus sage et plus souple r�pondrait aux aspirations de cette population qui se d�m�ne comme elle peut et qui attend d��tre soulag�e de ce fardeau, des d�sagr�ments et des tracasseries de la vie quotidienne. Je terminerai par cet adage : �Sidi zine, ou zatah habba fi el a�n�.
M. E. Safi

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