Fiche technique
Port-Sa�d, Al-Masry Stadium, temps couvert, pelouse praticable, affluence moyenne, arbitrage de M. Eddy Maillet (Seychelles). Buts : Nsofor Obinna (6�) Nigeria, Karim Hagui (49�) Tunisie Tirs au but : Manqu�s : J. Yobo, J. Ayila (Nigeria) A. Chedli, S. Benachour, R. Bouazizi (Tunisie) Inscrits : H. Namouchi, H. Guemamdia, J. Clayton, A. Boumnijel, H. Massaoud (Tunisie), T. Taiwo, N. Obinna, O. Martins, J.O. Mikel, V. Enyeama, N. Kanu(Nigeria) Avts: J. Enakarhire (14�), C. Odiah (21�), J. Yobo (52�), J.O. Mikel (83�), F. Santos (21�), A. Chedli (33�), K. Hagui (110�) Nigeria : V. Enyeama, C. Odiah puis O. Nwaneri (97�), J. Yobo,J. Enakarhire ,T. Taiwo,Y. Ayila, S. Makinwa puis G. Lawal (90�+2�), O. Martins, J.O. Mikel, N. Obinna, J. Utaka puis N. Kanu (59�). Ent: A. Eguavoen Tunisie: A. Boumnijel, R. Jaidi, K. Hagui, S. Militi puis S. Benachour (68�), R. Bouazizi, J. Clayton, F. Santos puis H. Guemamdia ( 80�),Z. Jaziri, A. Chedli, H. Namouchi, H. Trabelsi puis Haj Massaoud (46�). Entr: R.Lemerre

L'Egypte fusille la RD Congo, et trace sa route

L'Egypte s'est qualifi�e pour les demi-finales de la Coupe d'Afrique des Nations de football, o� elle affrontera le S�n�gal, gr�ce � sa large victoire 4 buts � 1 sur une �quipe de RD Congo encore bien trop jeune, vendredi au Caire. L'Egypte, qui avait fini en trombe le premier tour en fusillant la C�te d'Ivoire (3-1), et termin� premi�re du groupe A, n'en finit pas de monter en puissance, et s'affirme de plus en plus comme un potentiel vainqueur. Car contrairement � ce que le score peut laisser croire, les Congolais leur offrirent bien plus qu'une vaillante r�sistance, obligeant les Pharaons � sortir un grand match. Sans s'affoler, les Egyptiens ont su g�rer la fougue des Congolais en marquant deux buts en premi�re mi-temps, tout en continuant � garder leur sang-froid une fois les Simbas revenus � un but d'�cart. Les Congolais, parfois �tincelants, mais encore bien trop na�fs, eurent eux le m�rite de ne jamais baisser les bras, m�me apr�s avoir encaiss� un troisi�me but qui se r�v�la fatal, touchant le poteau � moins d'un quart d'heure de la fin. Le quatri�me but d'Ahmed Hassan en toute fin de match, signant un doubl�, appara�t au final bien cruel. Piquants d'entr�e, les Congolais, qui restaient sur une d�faite face au Cameroun (2-0), ayant arrach� difficilement leur place pour les quarts de finale, voulurent montrer que ce match ne serait pas la promenade de sant� annonc�e, qui n'en fut effectivement pas une. Mais les Simbas p�ch�rent par ce qui a paradoxalement fait leur force dans cette CAN, une envie parfois mal contr�l�e. Juste apr�s un num�ro de Mbala, qui fit le crochet de trop, et d�gagea un espace dans lequel s'engouffr�rent les Pharaons, les Egyptiens ouvrirent le score sur un penalty de Ahmed Hassan (34�), apr�s que Kasongo, en retard, a fauch� El Sayed dans la surface. Le malheureux Kasongo fut une nouvelle fois impliqu�e sur le deuxi�me but (41�). Il ne finit d'ailleurs pas le match, remplac� juste apr�s la mi-temps par Claude Le Roy. Mais ce qu'avaient montr� les Simbas depuis le d�but ne fut pas qu'un feu de paille. Les joueurs de Claude Le Roy continu�rent � pousser, et le but contre son camp d'El Saka (45�+2�), qui fut accompagn� d'un silence de mort dans un stade plein, entretint un espoir, quoique �ph�m�re. Motaeb, qui r�cup�ra un ballon � bout portant de Kalemba, permit aux Pharaons de s'�loigner (58�), et de ne jamais �tre rejoints. Ahmed Hassan se chargea d'alourdir la note (89�), bien trop sal�e par rapport � la prestation des Congolais. Les hommes de Claude le Roy peuvent cependant quitter la CAN la t�te haute, n'ayant malheureusement pas pu concr�tiser tout le bien qu'ils avaient pu montrer lors de leur premier match face aux Togolais (2-0).

CANCAN
Larryea Kingston jouera le Mondial

Le joueur ghan�en sanctionn� de quatre matches de suspension � la suite de son expulsion contre le S�n�gal ne l'est que pour les comp�titions africaines. S'il est retenu par le s�lectionneur des Black Stars, rien ne lui interdit de disputer la Coupe du monde d�s le premier match.

Leroy relativise� Claude
Le Roy a tenu � rendre hommage aux victimes du naufrage d'un ferry en Mer rouge. L'entra�neur des Simbas relativise l'�limination de son �quipe au stade des quarts de finale devant l'ampleur du drame que conna�t l'Egypte (le navire transportait quelque 1400 personnes dont des centaines de p�lerins de retour de la Mecque). �Je tiens au nom de toute l'�quipe, de tout le staff, � t�moigner toute notre sympathie aux familles des victimes du naufrage, une aventure beaucoup plus cruelle qu'une d�faite dans un match de football�, a d�clar� Claude Le Roy.

�Et annonce sa d�mission
Celui ci a annonc� par ailleurs, qu'il allait quitter les Simbas �Je pense que l'aventure va probablement s'arr�ter l�, a d�clar� Claude Le Roy apr�s la rencontre, qui avait, � de nombreuses reprises, �voqu�, sans jamais confirmer, son futur d�part. �Un grand merci � mes joueurs qui m'ont apport� beaucoup de bonheur en deux ans. C'est la fin d'une tr�s tr�s belle aventure�, a-t-il ajout�. Claude Le Roy avait pris en charge la s�lection de la RD Congo en juin 2004.

Puma � l�index
L�association Culture Foot Solidaire exige l�arr�t de la diffusion d�une publicit� t�l�vis�e de l��quipementier Puma. Ce spot publicitaire, diffus� � l�occasion de la CAN 2006, met en sc�ne un agent sportif faisant signer un contrat � un jeune footballeur dans une rue d�une ville africaine avec la promesse d�en faire une superstar et montre ce jeune qui brandit ensuite la Coupe d�Afrique des nations. L�association Culture Foot Solidaire, pr�sid�e par l�ancien international camerounais Jean- Claude Mbvoumin, estime que cette publicit� �porte atteinte � l��thique du sport et donne une image compl�tement fausse de la r�ussite dans le football�. Dans un communiqu�, l�association �s�inqui�te des cons�quences que pourrait avoir cette publicit� en Afrique et son impact sur les jeunes footballeurs africains et leur famille. Cette campagne est de nature � entretenir la na�vet� de millions d�enfants qui, dans l�avenir, seraient ainsi tent�s de croire et de suivre le premier agent sportif venu, licenci� ou non, sans penser aux cons�quences souvent dramatiques de cet engagement �.

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