R�gions Centre : ALGER
Sous les ordres de son ma�tre, un chien attaque sauvagement un jeune homme


Il �tait 22 heures, jeudi dernier, lorsque B. D., un jeune homme de 22 ans, qui se promenait tranquillement sur la rue Didouche-Mourad, s�est presque fait lyncher par un chien l�ch� volontairement par son ma�tre. Tout a commenc� par une br�ve altercation entre les deux jeunes hommes suite � quelques �carts de langage.

Ces derniers ont �t� raisonn�s par quelques t�moins de la rixe qui s�est d�ailleurs termin�e par des excuses de la part de B. D. qui croyait que la dispute allait s�arr�ter l�. Une demi-heure plus tard, alors que B. D. poursuivait son chemin, son adversaire surgit, accompagn� de son chien. Revanchard, il ordonne � la b�te d�attaquer. Le chien ob�issant a failli mettre sa victime en morceaux, sous les yeux ahuris d�un t�moin qui suivait la sc�ne de son balcon. L�attaque a dur� une vingtaine de minutes, B. D. a �t� laiss� baignant dans son sang, le torse et les membres lac�r�s, des photos en t�moignent. Le propri�taire du chien apr�s son forfait a pris la poudre d�escampette devant l�indiff�rence des automobilistes et de quelques passants. A d�faut d�armes blanches, aujourd�hui ce sont les klebars qui sont devenus des armes les plus redoutables. Les agresseurs les prom�nent, sans museli�re, et guettent ainsi leurs proies. Apr�s leur sale besogne, ils disparaissent sans jamais �tre inqui�t�s. Aujourd�hui, B. D. est en convalescence de quatre mois. Il a perdu son emploi qu�il a obtenu il y a � peine quelque temps. R. S.

SOS D'UNE MERE DE FAMILLE
�Nous demandons un logement d�cent�

C�est en pleurs et en d�voilant ses cicatrices que Mme Gouni Houria s�est pr�sent�e samedi � notre r�daction. �Le plafond de la ma maison m�est tomb� sur la t�te jeudi dernier�, a-t-elle racont�. Et d�ajouter : �Imaginez si je dormais, je serais morte aujourd�hui et je laisserais cinq enfants�. Ces derniers, dit-elle, sont choqu�s et ont eu beaucoup de mal � partir � l��cole. R�sidant dans une seule pi�ce au 75, rue Larbi-T�bessi, 1er �tage, cette famille a fait toutes les d�marches pour avoir un logement d�cent. �Nous avons introduit des demandes il y a vingt ans d�j� pour un logement social mais sans r�sultat�, a d�plor� Mme Gouni Houria. �Nous avons pass� toute notre vie dans cette pi�ce. Mais maintenant nous avons peur pour nos vies�, a-t-elle ajout�. Et de s�interroger : �O� peut-on aller ? Que faire ?� Jeudi dernier, un des responsables de la commune des Annassers s�est d�plac� au domicile. �Nous lan�ons un ultime SOS au wali d�l�gu� de Hussein Dey avant qu�il ne soit trop tard�, a ajout� Mme Gouni Houria en pleurs.
M. O.

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