R�gions Centre : TIZI-OUZOU
Le FLN � l��preuve des s�natoriales


Les primaires s�natoriales se sont r�v�l�s une v�ritable et tr�s dure �preuve pour le FLN � Tizi- Ouzou. Il aura fallu des heures de d�bats tendus, sous la pr�sidence de El- Hadi-Khaldi, ministre de la Formation professionnelle, pour parvenir � l��lection de deux candidats � la candidature aux s�natoriales du 23 f�vrier.

La course aux postes est toujours aussi vive au sein du parti du pouvoir, 14 candidats � la candidature briguent, ce lundi, les suffrages des 79 de leurs confr�res �lus pr�sents sur les 136 que compte le parti de Belkhadem dans la wilaya. La d�fection de 57 �lus, absents aux primaires, sonne d�j� comme une d�faite de l�actuel superviseur de la mouhafadha, Ali Sediki, qui ne manque aucune occasion pour se glorifier d�avoir ressuscit� son parti � travers la wilaya en pr�sentant des listes aux partielles du 24 novembre 2004 dans les 67 communes dont la plupart �taient d�pourvues de kasmas et m�me de militants. Il a, encore une fois, rappel� cette performance pour justifier la validation des candidatures qui ne remplissent pas les crit�res internes d��ligibilit�. Le r�glement int�rieur est con�u pour une situation ordinaire et normale, dira-t-il, dans une allocution de cl�ture des primaires qui se sont d�roul�es ce lundi dans l�apr�s-midi et ce, jusqu�� 17 h � la maison de la culture Mouloud- Mammeri de Tizi-Ouzou. C�est pr�cis�ment l� le sujet de la discorde, d�intenses d�bats � huis clos et de commentaires accrimonieux ou d�sabus�s de tous ceux qui tiennent au strict respect des statuts et r�glements du parti, qui veulent en finir avec les anciennes pratiques donnant la pr��minence aux choix des appareils au d�triment des v�ux de la base. Moins de la moiti� des candidats � la candidature ne remplissent pas les crit�res, indiquent certaines indiscr�tions, au point que la commission de validation des candidatures a �t� contrainte, apr�s v�rification des dossiers et injonctions du superviseur de la mouhafadha, d�accepter tous les candidats y compris un absent, situation exceptionnelle oblige, justifiera Ali Sediki. En fait, il s�agit �galement d�emp�cher les ambitieux de se �candidater� individuellement aupr�s de la wilaya risquant de faire perdre le candidat officiel du parti en dispersant les suffrages. Deux �lus avaient d�j� pris cette option avant d��tre int�gr�s dans la liste des 14 candidats aux primaires. Mais le risque n�est pas totalement �cart� � entendre El-Hadi Khaldi menacer quiconque oserait se pr�senter hors de la liste du parti comportant deux candidats officiels sortis des urnes, � savoir Slimane Kerrouche, premier vice-pr�sident de l�APW, et Ali Lanaceri, cadre financier de la mouhafadha. Les 49 voix obtenues par le premier et les 20 du second sur les 79 votants, ajout�s aux 57 absents montrent que les graves dissensions qui ont secou� le FLN lors des �lections pr�sidentielles ne sont toujours pas r�sorb�es. Elles risquent m�me de porter atteinte aux acquis enregistr�s au cours des partielles dans la wilaya. Ali Sediki a compris le danger en appelant les �lus de son parti � resserrer les rangs, � se mobiliser autour des candidats sortis des urnes et � conqu�rir les suffrages des ind�pendants autour d�eux. El-Hadi Khaldi n�est pas moins craintif � cet �gard en sugg�rant au superviseur de la mouhafadha de rassembler jeudi ou vendredi prochains tous les �lus en sa pr�sence pour les informer des orientations du parti, notamment en mati�re d�alliances �lectorales. B. T.

Que fera l�administration si le blocage persiste � l�APC ?

Trois mois apr�s son installation au poste de premier magistrat de la commune, Ben Salem Arezki, �lu sous la banni�re du FFS, tarde � constituer son ex�cutif et � mettre en place les organes de gestion de l�APC. Des voix s��l�vent d�j�, interpellant les pouvoirs publics pour mettre fin � ces blocages. Avec une majorit� relative de six si�ges sur vingt- trois qui le place avant le FLN avec cinq �lus, le RND, le RCD et les ind�pendants qui disposent de quatre si�ges chacun, on est loin du temps o� le FFS dictait sa loi � tout le monde. De fait, ce parti se voit dans l�obligation de recourir � des alliances. Des compositions qualifi�es �d�arithm�tiques� pour, sans doute, ne pas s�ali�ner politiquement qui n�ont pas r�sist� � l��preuve de la r�alit� et des revendications du partenaire choisi, le FLN, en l�occurrence, qui, visiblement, ne veut pas servir de faire-valoir et se suffire de ce que le parti de M. Ben Salem a bien voulu lui conc�der : le contr�le de certains organes de gestion de l�APC et un poste de vice-pr�sidence. L��chafaudage arithm�tique con�u par le FFS a montr� ses limites en raison de la constitution d�une coalition majoritaire (12 contre 11), constitu�e par le RCD, le RND et les ind�pendants qui ont, dans un courrier, transmis �galement aux autorit�s comp�tentes, le P/APC, exigeant de lui la convocation d�une nouvelle assembl�e g�n�rale �lective pour la d�signation d�un nouvel ex�cutif. Le maire et son parti, le FFS, sont au pied du mur : accepter les exigences, loin d��tre modestes de la nouvelle majorit� ou courir le risque de la dissolution � laquelle l�administration est en droit de recourir, si le blocage persiste. Des voix se font d�j� entendre, sugg�rant � l�administration comp�tente de recourir � cette mesure extr�me. C�est ce que semble sous-entendre le RND dans son communiqu� rendu public hier. Les fortes pr�cipitations d�hier et le blocage par les eaux des rues � Tizi-Ouzou ont suffi au bureau de wilaya du RND pour stimatiser les �lus qui, selon ce parti, se d�chirent et se livrent � des luttes partisanes au lieu de se consacrer � la gestion des affaires des collectivit�s. �Nous interpellons les plus hautes autorit�s de l�Etat, � travers les autorit�s de wilaya, pour mettre fin � ces comportements irresponsables pr�judiciables aux citoyens�, d�clare l�instance de wilaya du parti du chef du gouvernement. A. M. S.

L�h�pital d�Azazga dot� d�un pavillon des urgences

Quelque mois apr�s l�ouverture du centre d�h�modialyse de 12 lits qui permet de prendre en charge sur place les nombreux patients de la da�ra d�Azazga et des circonscriptions voisines, l�h�pital d�Azazga, 275 lits, vient d��tre dot� d�un pavillon des urgences d�une quinzaine de lits dont le r�am�nagement et l��quipement ont co�t� un peu plus d�un milliard de centimes. Cette infrastructure, inaugur�e samedi dernier, par le wali de Tizi- Ouzou, Hocine Oudah, est dot�e des services et des �quipements n�cessaires, salles d�observation pour hommes, femmes et enfants, une radio, un bloc op�ratoire, une salle de consultation... Tout a �t� �quip� et refait � neuf sauf le laboratoire et les sanitaires exclus de la r�novation et de la visite probablement � dessein parce que tranchant avec la brillance du PU, � la grande d�ception du personnel de ce service qui s�estime marginalis�. Le PU qui fonctionne H24 compte d�sormais 10 chirurgiens, 2 sp�cialiste en p�diatrie et 1 urologue sur 32 sp�cialistes de l�h�pital selon les renseignements recueillis sur place. Avec ce pavillon des urgences, l�h�pital d�Azazga qui est situ� dans une zone tr�s vaste parmi les plus peupl�es de la wilaya travers�e, par ailleurs, de bout en bout par la RN12 o� les accidents de la circulation sont tr�s fr�quents, est d�sormais en mesure de faire face � la demande de soins estim�e � 200 malades et bless�s par jour en saison estivale et � un minimum de 100 par jour en temps ordinaire, d�apr�s le m�decin chef. L�h�pital couvre en plus de son vaste secteur sanitaire une tr�s large partie de la demande en soins du secteur sanitaire d�Azeffoun voisin, signale un autre m�decin du PU d�plorant l��galitarisme budg�taire des 2 secteurs ne correspondant nullement avec leur importance et leurs activit�s respectives. L�h�pital qui se taille une bonne r�putation � travers la wilaya, notamment en mati�re de chirurgie, n�cessite, de l�avis m�dical, l�ouverture d�un service de gyn�cologie en toute priorit� et de cardiologie secondairement.
B. T.

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