Sports : FOOTBALL
LA LIGUE INTER-REGIONS MISE A L'INDEX PAR L'USM SETIF
Les Grenats crient � l�injustice


La d�cision prise par la ligue inter-r�gions de football (LIRF) de faire rejouer la rencontre opposant l�USM Dr�an � l�USM S�tif au stade Chabou de Annaba le lundi 13 f�vrier, a fait r�agir �nergiquement la direction du club s�tifien, qui a aussit�t d�pos� un recours aupr�s de la Ligue nationale de football afin de contester cette d�cision jug�e injuste et p�nalisante pour l�USMS.
Pour rappel, la rencontre entre l�USM Dr�an et l�USM S�tif, jou�e le 26 janvier dernier, fut arr�t�e par l�arbitre � la 77e minute, apr�s l�effondrement d�un mur mitoyen avec le stade, alors que l��quipe de l�USMS menait au score par un but � z�ro. Ainsi, lors d�un point de presse organis� mardi au si�ge du club, la direction de l�USMS a voulu porter � la connaissance des hautes instances du football et � l�opinion publique ce grave d�ni de justice. C�est une d�cision injuste et ind�licate qu�avait prise la LIRF en faisant rejouer le match pour un soi-disant effondrement d�un mur. Il n�a jamais eu d�effondrement de mur, il y a eu juste une bousculade qui a caus� des blessures l�g�res � quelques personnes, qui en plus n��taient pas cens�es �tre l�. Le nombre de soixante- dix personnes bless�es est tr�s exag�r�. Si c��tait r�ellement le cas, combien d�ambulances auraient �t� n�cessaires � leur �vacuation � l�h�pital. Il n�y avait qu�une seule ambulance sur les lieux, et qui a transf�r� en deux voyages les gens bless�s. Dire que c�est une catastrophe, c�est d�amplifier les faits, et d�avancer un pr�texte fallacieux afin d�arr�ter la partie, vu que l�USM Dr�an �tait men�e au score. Supposons qu�il y a eu effectivement un effondrement, alors pourquoi l�arbitre n�a pas repris la partie apr�s l��vacuation des bless�s, comme le stipulent les lois du football (l�arbitre doit user de tous ses pouvoirs pour mener la partie � terme) ? Parce que tout simplement il y a eu jets de pierres et envahissement de terrain, d�ailleurs les arbitres n�ont pu quitter leur vestiaire. Aussi, comment expliquer le fait que le match programm� � huis clos, il y a eu des incidents impliquant le public ? Que faisait le public dans l�enceinte du stade, alors que la r�glementation exige un p�rim�tre de s�curit� de 200 m�tres ? Nous avons �t� surpris de lire dans la d�cision de la LIRF que l�arr�t de la partie �tait ind�pendante de la volont� des dirigeants et club de l�USMD. C�est une aberration, et c�est tout � fait le contraire, car le club local n�avait pas respect� la d�cision du huis clos. En prenant la d�cision de faire rejouer le match, c�est p�naliser l�USMS qui doit encore se d�placer � Annaba, ce qui va engendrer d�autres d�penses, d�autant plus que lors de notre pr�c�dent d�placement nous avons d�pens� la coquette somme de douze millions de centimes, partie en pertes et profits exceptionnels. Les responsables de la LIRF n��taient pas de bonne foi, vu qu�ils ont programm� la rencontre pour le lundi 13 f�vrier, alors que la commission de recours ne si�gera que le mardi 14. Cela d�note le parti pris de la LIRF. Pourquoi alors, et dans un esprit d��quit�, la ligue n�a pas programm� le match sur un terrain neutre ? affirment les dirigeants de l�USMS. Ces derniers s�estimant l�s�s dans leurs droits, interpellent les hautes instances du football national afin de leur rendre justice.
Imed Sellami

Nombre de lectures :

Format imprimable  Format imprimable

  Options

Format imprimable  Format imprimable