R�gions Est : BORDJ-BOU-ARRERIDJ
OPGI
Les cr�ances locatives des administrations d�passent les 2,5 milliards


Depuis une bonne d�cennie, il devient fr�quent d�occuper les biens de l�Etat sans pour autant se soucier de d�bourser le moindre sou. Le constat trouve bel et bien son sens le plus expressif dans la wilaya de Bordj o� les logements de l�OPGI crient gr�ce devant des occupants insolvables pourtant en majorit� hauts responsables de l�Etat ! En effet, d�apr�s un document officiel de l�OPGI, 553 logements dont le montant global des cr�ances est �valu� � environ 2,5 milliards de centimes et 26 locaux dont le cumul du loyer s��l�ve � presque 200 millions de centimes sont occup�s gratuitement par le personnel administratif de quinze minist�res au total.

Sur l�ensemble des cr�ances locatives l�Enseignement sup�rieur et l�Education nationale d�tiennent la part du lion avec un total de 270 logements, suivis des Collectivit�s locales (99), de la Sant� (56) puis de la D�fense nationale presque � part �gale avec l�Habitat et l�Urbanisme (69) et enfin, � plus faible portion, le d�partement de la Justice (15). �Si l�OPGI arrive � g�rer tant bien que mal les 5 000 dossiers des �particuliers� avec en moyenne vingt interventions par jour des huissiers de justice qui m�nent g�n�ralement � des accords mutuels entre l�office immobilier et ses cr�anciers priv�s par, notamment des calendriers de versements, le dilemme bat l��chec aupr�s des personnes morales�, explique le directeur de l�OPGI. En effet, il n�est jamais clairement indiqu� si c�est le locataire qui doit payer son propre loyer ou plut�t son administration qui doit le prendre en charge. Les hommes de loi ne sont-ils pas appel�s � chausser leurs besicles pour mettre fin aux soucis d�une administration contrainte de ployer sous le faix supportant sans cesse les faux-fuyants des locataires de l�Etat ?

Le RCD crie au scandale
Alors que le parti de Sa�d Sadi s�appr�te � f�ter son 17e anniversaire, quelques �intrus� pourtant ex-adh�rents du RCD tentent inlassablement de perturber le bureau de wilaya de Bordj Bou-Arr�ridj. Ainsi profitant du bon emplacement du si�ge sur l�art�re principale de la ville largement fr�quent�e � longueur de journ�e, les �reconvertis� trouvent le moyen de salir les murs situ�s � proximit� du si�ge par des vulgaires graffitis portant atteinte � l�identit� kabyle, une man�uvre visant aussi � semer le doute au sein du bureau du parti. Le secr�taire g�n�ral d�stabilis� par ces d�passements expliquent en outre qu�il arrive souvent que lesdits ind�sirables profitent de certaines conjonctures telles que les rencontres de la JSK face au CABBA ou encore des discours de Sa�d Sadi pour venir r�pandre un climat tendu d�affrontement hostiles. Un membre du parti ajoute que les d�missionnaires, aujourd�hui porteurs d�autres casquettes politiques, sont les m�mes personnes auteurs d�un casse dans leur propre si�ge en 2004.
Sa�d�ne Ammara

Nombre de lectures :

Format imprimable  Format imprimable

  Options

Format imprimable  Format imprimable