Actualit�s : FORMATION EN MANAGEMENT EN ALG�RIE
�normes besoins pour une offre r�duite


�L�offre de formation et de recyclage dans le domaine du management est en de�� des besoins exprim�s par nos entreprises�, ont d�clar� les participants � la table ronde sur la formation en management organis�e hier au Centre de presse du quotidien El Moudjahid.
M�hamed Raked, directeur g�n�ral de l�Institut sup�rieur de gestion et de planification (ISGP), Omar Zebar, directeur g�n�ral de VIP Groupe, et Mohamed Ch�rif Belkessam, directeur g�n�ral de l�Ecole sup�rieure de gestion (ISG), ont en effet dress� un tableau peu reluisant de la r�alit� nationale en mati�re de formation continue et de recyclage en management en milieu professionnel. Pour illustrer la forte demande en formation et l�incapacit� de nos �tablissements d�enseignement � prendre en charge l�int�gralit� de cette demande, M�hamed Raked souligne que, partant du principe qu�un cadre n�cessite 10 jours de formation par ann�e, il y a donc une demande de formation d�au moins six millions d�heures pour un million de travailleurs. Des besoins qui restent de fait impossibles � couvrir par les �tablissements de formation existants. Ce qui traduit, selon le Dg de ISGP, �un d�ficit criant en termes d�offre de formation�. Ajoutez � cela l�insuffisance de l�encadrement. �Actuellement, seuls 500 formateurs font tourner toutes les institutions de formation en management�, insiste M�hamed Raked en pr�cisant au passage que �les tarifs appliqu�s en Alg�rie pour une journ�e de formation sont beaucoup plus bas que ceux appliqu�s dans les autres pays�. Un �tat de fait qui n�encourage gu�re les investissements dans un recrutement de qualit� au sein des institutions de formation. Pour M�hamed Raked, il est important de comprendre que �la formation reste un investissement�. �Il y a une corr�lation entre la performance d�une entreprise et le niveau de qualification et de formation des cadres�, a soutenu le Dg de ISGP. Abondant dans le m�me sens, Mohamed Ch�rif Belkessam rel�vera les aberrations li�es au cursus scolaire alg�rien qu�il qualifiera d��obsol�te�. Selon le Dg de l�ISG, �le contenu des programmes scolaires sont en d�calage avec la r�alit� nationale et internationale�. De m�me que le changement de la langue d�enseignement entre les premiers paliers et les universitaires constitue un frein pour une bonne assimilation des enseignements dispens�s. Toutefois, a-t-il encore estim�, �la quasi-totalit� des fili�res enseign�es dans les paliers sup�rieurs et en formation professionnelle sont inadapt�es aux besoins exprim�s par les employeurs potentiels�. Pour sa part, Omar Zebar �voquera l�exemple r�ussi de la Tunisie dans le domaine de la formation continue. Afin de mieux mesurer le retard qu�accuse l�Alg�rie dans ce domaine, le Dg de VIP Groupe dira � ce propos que notre voisin compte �1 800 soci�t�s de formation continue et dipl�mante�. �La Tunisie va m�me jusqu'� exporter son exp�rience vers les pays africains�, a poursuivi Omar Zebar. Au moment o�, en Alg�rie, les �coles priv�es d�enseignement sup�rieur continuent de travailler sans une v�ritable base juridique et leurs dipl�mes non reconnus par l�Etat.
Lotfi M�rad

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