R�gions Ouest : ADRAR
La rengaine des administrations


Certaines de nos administrations se donnent de la peine en accomplissant des efforts dans l�embellissement de leurs fa�ades, la d�coration int�rieure. D�autres, par contre, se contentent d�assurer un service peu louable, sans se soucier du changement qu�elles jugent comme excentrique.

Mais leur point commun et noir demeure la qualit� du service et la prestation envers le client o� la sagesse fait place � l�arrogance, la gentillesse et la politesse � la v�h�mence, la dext�rit� et la fiabilit� � l�indiff�rence dans la rengaine de paroles bancales. Pratiquement, toutes les administrations que nous avons visit�es, � l�exception de quelques-unes qui se comptent sur le bout des doigts, ont leur mobilier soit compl�tement renouvel�, souvent � des sommes faramineuses, soit d�laiss� enti�rement o� s�entassent, des chronos et des chemises pleines � craquer de dossiers qui ne verront peut-�tre jamais le jour dans une ambiance particuli�re o� r�gne un tohu-bohu g�n�ralis�. Pourtant, les postulants et les employ�s sont nombreux. Etrange controverse en d�couvrant des locaux vides ! Chacun se soustrait d�une mani�re ou d�une autre pour s�adonner pleinement � des coups de fil �sans cartes pr�pay�es �, soit � des sorties � l�anglaise pr�textant une pause-caf� qui perdure, suivie d�un d�jeuner dont la reprise, une fois le ventre �ballonn� s�av�re difficile est tourn�e vers la sauvette... Tant pis pour ceux qui attendent et � qui on avait dit de revenir l�apr�s-midi. Apr�s tout... Devant cet absent�isme flagrant, cette discorde qui s�vit, ne devrait-on pas se montrer plus ferme et plus tenace � l�encontre de ceux qui enfreignent le r�glement et se montrent peu coop�ratifs. Sans �gard � la d�ontologie administrative. J�allais dire du m�pris. Si chacun s�acquittait correctement et � bon escient de la t�che qui lui est confi�e, se pr�sentait avec un visage radieux, une souplesse et un savoir-faire dans la communication, nous arriverions peut-�tre, � accomplir, dans de bonnes conditions, une partie de notre travail. Dans le cas contraire, et c�est ce qui se produit quotidiennement et � tous les niveaux, la discorde fait rage et l�on s�emballe pour un rien, cr�ant ainsi l��tincelle dont les retomb�es sont d�sastreuses et douloureuses. A quand le d�clic ? Pourtant, il faudrait songer � commencer et chacun essaiera de faire de son mieux pour, non pas se rendre le matin au boulot comme quelqu�un se sentant oblig� d�y aller, mais parce que, une fois la passion, l�amour pour le travail, le train finira par se remettre sur les rails et le convoi porteur d�un bon pr�sage roulera sans encontres. Il faut se rassembler pour se comprendre et se conna�tre pour s�aimer. M. E. Safi

 

Les facettes du commerce � Adrar

Situ�e dans le sud-ouest du territoire national, Adrar couvre une superficie de 427 968 km2 soit 18 % du pays. Elle est ainsi, class�e 2e wilaya par sa superficie apr�s Tamanrasset.

Plusieurs wilayas jouxtent sa fronti�re. El- Bayadh au nord, B�char au nord-ouest, Tindouf � l�ouest, au sud, le Mali et la Mauritanie, Tamanrasset et Gharda�a. Sa population est estim�e � 363 783 habitants soit 0,8 h/km2, dont 60 000 regroup�s dans le chef-lieu. La temp�rature n�est gu�re cl�mente, en �t�, le mercure grimpe et d�passe les 50 degr�s, alors qu�en hiver, il peut descendre jusqu�� 0 degr� la nuit. Adrar compte 28 communes r�parties entre 11 da�ras. Le soutien de l�Etat au secteur de l�agriculture donne un �lan pr�pond�rant aux fellahs. Cependant, la population demeure encore tributaire des camions du nord, ce qui repr�sente 43 828 tonnes en 2005. La production locale, insuffisante, ne r�pond pas � l�attente de la population. Les revendeurs en gros provenant de Mascara, Tiaret et M�sila en tiennent les r�nes et lorsqu�un concours de circonstances survient (fortes pluies, voies coup�es...) l�offre indisponible se fait rudement et durement sentir. La viande, quant � elle, est disponible. Les prix varient entre 300 DA pour le chameau et 450 DA pour le mouton, une race appel�e commun�ment �si daoun�. Le chameau, particuli�rement appr�ci� dans la r�gion, constitue une vraie aubaine pour les petites escarcelles. Le poulet vendu entre 200 et 220 DA le kilo, demeure relativement cher. 4130 interventions, en 2005, ont �t� enregistr�es au niveau de la Direction de commerce pour diff�rentes infractions : d�faut de factures, de registres du commerce, d�affichage des prix, pratique de commerce illicite... Ces interventions ont permis de renflouer les caisses de l�Etat de 9 161 060 DA. Quant aux diverses activit�s des brigades mobiles, elles ont enregistr� des recettes de l�ordre de 387 224 429 DA. Une chambre de commerce et d�industrie vient d��tre install�e. Elle comporte 20 si�ges. Elle aura pour t�che d�organiser les diff�rentes expositions commerciales, la promotion de l�exportation, la repr�sentation des commer�ants. En attendant, la vie reprend inexorablement son cours au rythme des journ�es qui s��grennent et apporteront, esp�rons-le, qui�tude et disponibilit� au consommateur. M. E. S.

Une jeune femme jette son b�b� par la fen�tre

Apr�s une grossesse ill�gale et � l�insu de ses parents, une jeune femme �g�e de 28 ans r�ussit un accouchement spectaculaire vers 4 heures du matin dans le quartier d�Adgha. Afin de ne pas alerter le voisinage et de ne pas �veiller les soup�ons qui pesaient sur elle, elle ne demanda aucune aide. Une fois l�accouchement termin�, dans des conditions d�hygi�ne d�plorables, elle jeta carr�ment le b�b� par la fen�tre, six m�tres plus bas. Ayant atterri dans un f�t, le petit corps a �t� d�couvert par les voisins en milieu de journ�e parmi des d�tritus. La police, alert�e, ne tarda pas � mettre la main sur l�auteur de ce d�lit. Conduite � l�h�pital, la jeune femme sera plac�e sous contr�le judiciaire. Quant au b�b�, transport� d�urgence � l�h�pital, il re�ut les premiers soins et ses jours ne sont pas en danger. A Timimoun, une autre jeune fille de 22 ans a jet� son nouveau-n� dans la rue. Apr�s une enqu�te diligent�e par les services de la S�ret�, elle fut arr�t�e et plac�e sous mandat de d�p�t.
M. E. S.

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