Panorama : LES PLANCHES �TAIENT SA RAISON DE VIVRE
M�barek Bouakkaz nous quitte en silence


Adepte av�r� des planches, Bouakkaz M�barek, pur produit de l�Ecole des arts dramatiques de Bordj-El-Kiffan depuis 2004, n�aura pas malheureusement la chance d�aller jusqu�au bout de ses ambitions. Il est d�c�d� 18 f�vrier dernier. La terrible nouvelle qui a tr�s vite fait le tour de la ville n�a pas tard� � plonger la population de Sougueur, sa ville natale, dans la consternation.
Ag� de 35 ans et nouvellement mari�, le jeune artiste, plong� dans son sommeil en cette nuit glaciale, ne s�est plus r�veill� pour aller comme � l�accoutum�e � la maison de jeunes Ma�chou-Ahmed o� il activait. Son fr�re, qui a senti l�odeur du monoxyde de carbone que d�gageait la tuyauterie, n�a pas eu le temps de sauver le jeune intellectuel. Le d�funt; qui a c�toy� les grands ma�tres de la culture pour parfaire son savoir-faire, commen�ait � peine � caresser son r�ve de cr�er une �cole de th��tre au profit des enfants de sa ville. L�interpr�tation des �uvres d�illustres artistes comme celles du chahid Ali Ma�chi figurait �galement parmi ses pr�occupations, nous dira son fr�re a�n�, Miloud. Tout en occupant le poste d�attach� culturel � l�APC de Mohammadia (Alger), M�barek, qui a aussi collabor� avec la presse �crite, a brill� par l��criture et la r�alisation d�un monologue de deux heures avec lequel il a eu l�honneur de participer avec son ami Chouat au festival r�gional de th��tre le 13 f�vrier dernier � Oran. L�ironie du sort, le lendemain de sa disparition, son nom figurera sur la liste des b�n�ficiaires des 270 logements sociaux. Notre artiste tire sa r�v�rence sur la pointe des pieds sans m�me avoir le temps de faire ses adieux � sa famille et � ceux qui l�aimaient pour ses qualit�s.
Mourad Benameur

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