R�gions Est : S�TIF
Bras de fer autour d�un transformateur


Un bras de fer oppose depuis quelques jours l�APC de S�tif et l�association religieuse de la mosqu�e de La�rarsa, � une centaine de familles, et ce, pour une histoire de transformateur d��lectricit�. Tout avait commenc� en janvier 2005, lorsque l�APC de S�tif, par le biais d�une commission de choix de terrain, a d�cid� d�implanter un poste de transformation d��lectricit� (PV n� 02/2005 du 08/01/2005, de la Direction de l�urbanisme) � la cit� La�rarsa.
Les h�ritiers Chadli, propri�taires du terrain, ont �t� mis au courant de cette d�cision qu�au mois de juin 2005. A cet effet, des d�marches ont �t� entam�es pour l'�lectrification de la cit� aupr�s de la Sonelgaz, centre de distribution de S�tif. Cette derni�re, apr�s �tude de la situation a �tabli un devis de l�ordre de 2 942 963,02 DA, qui a �t� r�gl� dans sa totalit� par les h�ritiers Chadli en date du 2 janvier 2006. Pour activer les travaux, la Sonelgaz confie la construction du poste de transformation aux h�ritiers Chadli, non sans en assurer la surveillance technique quotidienne de l�avancement des travaux qui sont actuellement � pr�s de 80%. La construction de ce transformateur n�a pas �t� du go�t de l�association religieuse de la mosqu�e qui a �mis son veto aupr�s de l�APC, qui acc�de � sa demande en bloquant les travaux jusqu�� nouvel ordre par d�cision n� 234/2006 en date du 9 f�vrier 2006. Cet situation a fait r�agir les habitants de la cit�. �Nous ne comprenons rien � cette d�cision vu que le transformateur ne g�ne en aucune fa�on la mosqu�e, puisqu�il se trouve � pr�s de 40 m�tres de cette derni�re et qu�en plus il l�alimentera en �nergie �lectrique, et se situe sur un terrain qui ne figure pas sur le p�rim�tre destin� � la mosqu�e et qui a �t� c�d� gratuitement par les h�ritiers Chadli � l�APC de S�tif en 1994 et dont la surface globale avoisine les 4 000 m2, ceci pour des besoins d��quipements. Toutes les d�marches ont �t� faites auparavant et les autorisations n�cessaires ont �t� obtenues (droits de voiries et autres), il a fallu attendre la finition de ce poste pour suspendre les travaux. Chose qui aurait pu se faire d�s le d�but. Pourquoi attendre la fin pour intervenir ? Et qui payera les frais ?�, s�interroge Rabah Chadli, porte-parole des habitants de la cit�. Selon la Direction de l�urbanisme de l�APC de S�tif, l�association religieuse de la mosqu�e de La�rarsa semblerait dispos�e � reconstruire ledit poste � une dizaine de m�tres en perpendiculaire au premier. �Sur quels deniers seront pr�lev�s les frais occasionn�s � cet effet ? Sur les fonds de la mosqu�e ? On est contre cette option dans ce cas-l�, car ce sont les h�ritiers Chadli et les habitants de la cit� qui ont cotis� pour la construction de cette mosqu�e. A-t- on le droit d�annuler le choix d�une commission, dont fait partie un responsable de la Direction des affaires religieuses, et qui, � l��poque du choix de terrain, n�a trouv� aucune objection � l�implantation du transformateur � l�endroit o� il a �t� construit�, ajoute M. Chadli. D�mobilis�s par cette d�cision, les habitants de la cit� viennent de baisser les bras et ne sont pas pr�s de reprendre d�autres d�marches pour r�gler ce probl�me qui aurait d� prendre fin en ce mois de f�vrier, et aurait permis � tous ceux qui vivent dans la cit� de pouvoir vaquer � leurs affaires d�s l�aube ou tard dans la nuit sans pour autant avoir peur d��tre agress� dans la p�nombre par les nombreux malfaiteurs qui r�dent en permanence dans cette cit�. Un cri de d�tresse est lanc� par les habitants de la cit� � l�adresse du premier responsable de la wilaya dont ils esp�rent une intervention rapide afin de mettre fin au calvaire d�une centaine de familles.
Imed Sellami

Nombre de lectures :

Format imprimable  Format imprimable

  Options

Format imprimable  Format imprimable