La commission d�arbitrage de la wilaya vient d�octroyer une enveloppe de 2 milliards 100 millions de centimes pour la prise en charge du d�veloppement de la commune au titre de l�ann�e 2007. Un budget qui ne peut r�pondre aux pr�occupations les plus pressantes de la population, forte de quelque 40 000 �mes.
En effet, pour une commune form�e par plus de 60 villages, et l�une des plus importantes en mati�re de d�mographie et de superficie, dans la wilaya de Tizi- Ouzou, une telle enveloppe semble d�risoire pour parer aux besoins les plus �l�mentaires, car celle-ci souffre d�un retard flagrant dans tous les compartiments de son d�veloppement. A titre d�exemple, pour l�assainissement, beaucoup de villages sont encore priv�s de r�seau pour l��vacuation des eaux us�es. Maintes fois mont�s au cr�neau dans l�espoir d�arracher un projet dans ce sens, les citoyens, las des promesses sans lendemain, se sont rabattus sur la r�alisation de fosses sceptiques. Ceci en plus du fait que les r�seaux r�alis�s provoquent des catastrophes en mati�re de pollution, faute d�un budget suffisant pour leur prolongement loin des cours d�eau et autres vergers cultivables. La majorit� des routes, sous l�effet des eaux pluvieuses, non canalis�es et du mauvais entretien, sont dans un stade de d�gradation avanc�e ou tout simplement impraticables. L�entretien des �coles de la circonscription est loin d�offrir un cadre id�al pour les enseignants et les �l�ves. Le manque de chauffage, de cl�ture... rend la vie dure aux fonctionnaires pour mener � bien leur mission. L�am�nagement du chef-lieu qui souffre du manque d��clairage public, dallage des trottoirs et bien d�autres commodit�s, n�cessitent des fonds suppl�mentaires. Cette liste, dress�e par une source de l�APC, �peut s�allonger encore�, nous dit-on. �Ce sont tous ses manques qui ont �t� expos�s � la premi�re instance de la wilaya lors de sa r�cente visite, avec promesse de s�y pencher s�rieusement�. Notre source soutient encore qu�une liste longue de quelque 20 propositions a �t� adress�e � la commission d�arbitrage, �mais sur ces derni�res, seulement quelques-unes ont �t� prises en consid�ration�, ajoute-t-on, tout en d�plorant le d�s�quilibre dans la r�partition du budget. �Bien des communes, autrement moins importantes � tous points de vue, ont re�u une subvention plus cons�quente�, a fini par d�plorer notre source.
A. A.

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