A lire et relire l�ancien ��mir� national de l�Arm�e islamique du salut (AIS) autodissoute, Madani Mezrag, plaider, depuis des tribunes m�diatiques qu�il s�offre ais�ment, les m�mes perspectives politiques que le Front de lib�ration nationale (FLN) ,on le croirait militant du parti, ou sinon de deal secret li� � ce dernier. Il n�en est rien, en r�alit�. Le secr�taire g�n�ral de l�instance ex�cutive du FLN, Abdelaziz Belkhadem, invit� hier du forum de l�ENTV, est cat�gorique : �Madani Mezrag n�a pas de carte du FLN.�

Sofiane A�t Iflis - Alger (Le Soir) - L�ancien ��mir� national de l�ex-AIS ne figure donc pas parmi les 350 000 militants du FLN. Ni lui ni aucun de ses anciens lieutenants ne pourront postuler � des mandats �lectifs sur les listes du parti � l�occasion des prochaines �lections l�gislatives et locales. �Nous avons le plein de militants et m�me un trop-plein�, a affirm� le secr�taire g�n�ral du Front de lib�ration nationale, une autre mani�re d�infirmer les propos de Mezrag qui, dans un pass� r�cent, a soutenu que �des anciens de l�AIS allaient se porter candidats aux l�gislatives sur les listes FLN�. Madani Mezrag, soulignons- le, a plaid�, dans un entretien au journal Al Ahdath, la r�vision constitutionnelle et soutenu un troisi�me mandat pour le pr�sident Bouteflika et la cr�ation du poste de vice-pr�sident. Il est en convergence int�grale avec le FLN. S�il se trouve que la pr�occupation est commune, elle est cependant loin de sceller un rapprochement organique. �Si Mezrag formule les m�mes pr�occupations politiques que nous, cela signifie que ce que nous plaidons est juste et l�gitime�, s�est suffi � dire Belkhadem qui, par ailleurs, semble tout confiant quant � la concr�tisation des dol�ances du parti. �La r�vision constitutionnelle aura lieu�, a-t-il affirm�, on ne peut plus cat�gorique, ajoutant que �si ce n�est pas tout de suite, ce sera dans quelques mois, sinon, au plus tard, dans une ann�e ou deux�. Le secr�taire g�n�ral du FLN s�est d�fendu, en outre, que son parti mettait ces temps derniers moins d�entrain � formuler la revendication. �Et que les autres (allusion faite principalement au RND) ont-ils poursuivi � plaider la non-r�vision constitutionnelle� ? Bien compris, ce seront donc, pour Belkhadem, les opposants � cette perspective qui ont l�ch� du lest. La pique � l�endroit du partenaire de son parti dans l�alliance pr�sidentielle, le RND, en l�occurrence, a �t� plus aigu� concernant la probl�matique des salaires. Pour Belkhadem, qui est favorable � une augmentation des salaires, il faudra �largir les r�f�rents devant d�terminer s�il est possible ou non de relever le SNMG. Le pr�sident de la R�publique en a, le 23 f�vrier dernier, soulign� un seul r�f�rent essentiel, tout comme son chef du gouvernement auparavant, � savoir la productivit�. �La chute du pouvoir d�achat constitue une menace s�rieuse sur la stabilit� et, donc, sur la paix sociale�, a averti Belkhadem qui, poursuivant, esp�re que �la tripartite se r�unisse rapidement pour trancher la question des salaires�. Invit� � appr�cier les d�clarations des terroristes �largis et si le pr�sident de la R�publique compterait r�agir, le secr�taire g�n�ral du FLN est rest� vague, se contentant de d�clarer que �les textes aident � cr�er le climat favorable � la r�conciliation nationale. Tout le monde doit s�impliquer, non pas uniquement le gouvernement�.
S. A. I.

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