R�gions Centre : TIZI-OUZOU/LARBAA-NATH-IRATHEN
Les handicap�s, ces laiss�s-pour-compte


La Journ�e nationale des personnes handicap�es, c�l�br�e ce mardi, aura �t� encore une fois une une opportunit� pour mettre en lumi�re les droits des personnes atteintes d�un handicap. L�association pour l�insertion par le travail des personnes handicap�es de la da�ra de Larba�-Nath-Iraten, qui a mis au point tout un programme d�activit� (caricatures, expositions...) qui s�est �tal� jusqu�� la journ�e du jeudi, lance un �ni�me cri de d�tresse quant � la n�cessit� de traiter les probl�mes de cette cat�gorie sociale dans le respect de la dignit� humaine.

La journ�e du 14 mars n�est plus un simple �v�nement accessoire, mais une mani�re de revendiquer les droits et besoins de cette cat�gorie de personnes. Des besoins, en mati�re d��ducation, de qualification et d�insertion sociale, de la s�curit� physique et � la non-discrimination. L�association, qui repr�sente plus de 1 200 adh�rents, n�a pas attendu la c�l�bration du 14 mars dernier pour se faire entendre, bien que la c�r�monie en question, parfois festive ou revendicative, aura �t� une occasion pour ses membres de d�battre � battons rompus avec les �lus locaux du v�cu quotidien de la personne handicap�e et sur la n�cessit� pressante de porter une attention particuli�re � cette frange pour lui garantir sa participation active dans la soci�t�. A travers les activit�s mises en place, l�association vient de lancer un message de sensibilisation � la soci�t� dans la perspective d��largir le cercle des int�ress�s et des d�fenseurs des droits de cette cat�gorie. Il s�agit pour cette association d�aller vers une approche plus �galit� de droits et d�opportunit�s, plus citoyennet� et plus �quit�. �Nous ne voulons plus que cette frange de la soci�t� soit �ternellement consid�r�e comme des objets de charit� et d�actions humanitaires. Tout ce qui a �t� fait � pr�sent, ce sont uniquement des actions �parses de charit�, dira un participant. Ils seraient donc de plus en plus nombreux � se morfondre dans la pauvret� et la marginalisation et � vivre pour la majorit� avec la maigre allocation, d�plore encore notre interlocuteur qui lance un appel pour instaurer des lois et surtout les appliquer pour aider le handicap� dans sa mobilit�, notamment dans les transports et les b�timents administratifs, et lui faciliter la r�adaptation.
J. L. Hassani

Le Croissant-Rouge alg�rien fait son bilan

Point d�orgue du conclave des b�n�voles du Croissant- Rouge : le bilan moral et financier portant sur l�ensemble des activit�s durant l�exercice 2005. Le volet secourisme aura pris une dimension importante au sein de cette organisation, si l�on croit le bilan chiffr� pr�sent� au public, le comit� local a lanc� des sessions de formation au profit de cinq secouristes. L�op�ration �Solidarit� Ramadhan� a mobilis� tout le contingent du Croissant-Rouge. Plus de 800 colis alimentaires ont �t� distribu�s au profit des n�cessiteux, parall�lement � la campagne d�affichage et de distribution des prospectus appelant les citoyens � plus de solidarit�. D�autre part, l�op�ration circoncision ciblant les enfants issus des couches d�favoris�es a �t� �galement renouvel�e pour l�exercice 2005. Sur le plan m�dical, outre la mise en place, bihebdomadaire, d�une cellule psychologique, le comit� s�est d�ploy� pour l�achat des lunettes pour les enfants n�cessiteux et les pr�ts de fauteuils roulants, b�quilles et matelas antiescarres, moyennant une somme de 200 DA. Par ailleurs, le comit� local s�est engag� durant la derni�re rentr�e scolaire � assister les enfants dans l�achat des fournitures. Une enveloppe de 11 550 DA, en plus d�autres dons de particuliers, a �t� d�gag�e pour financer l�op�ration. Selon le bilan chiffr�, plus de 25 millions de centimes sont rentr�s dans les caisses du CRA (subventions et dons). Ce qui augure d�une bonne nouvelle ann�e de solidarit�, si l�on croit les membres du C-RA qui d�plorent l�absence des autorit�s lors de la pr�sentation de leur bilan. Un plan d�action est d�j� mis en place pour couvrir les activit�s de l�ann�e en cours. Si les actions habituelles seront reconduites, le comit� local compte rouvrir la salle de jeux pour les enfants malades � l�int�rieur du secteur sanitaire de la ville, esp�re cr�er un ouvroir pour les jeunes filles � Taourirt Mokrane et renouvelle sa vieille revendication de r�aliser une cr�che pour les enfants de parents modestes. Le comit� local ne d�sesp�re pas pour autant pour acqu�rir son v�hicule utilitaire. Il fait partie de son objectif pour 2006. Les membres du comit� local pensent que la mission que s��tait assign�e le C-RA a �t� accomplie et se f�licitent de son aboutissement tout en remerciant au passage tous les b�n�voles et s�engagent � continuer � assister tous ceux qui sont dans le besoin, en toutes circonstances et � longueur d�ann�e.
 J. L. H.

 

GRIPPE AVIAIRE
Le confinement de la volaille, une exigence

Effet grippe aviaire oblige. Depuis la derni�re quinzaine, les services d�hygi�ne de la municipalit� ont entam� un travail de recensement des poulaillers. Tous les propri�taires, � travers les villages, doivent d�clarer l�existence de leur basse-cour. Le risque existe mais il ne faut pas l�exag�rer. La prudence n�emp�che donc pas la s�r�nit�. Mieux vaut pr�venir. C�est dans cet �tat d�esprit que la municipalit� veut aborder le ph�nom�ne de la grippe aviaire. Une r�union �largie regroupant les �lus, l�administration, les services sanitaires et agricoles visait � adapter le dispositif de surveillance et de pr�vention pour faire face � cette �pid�mie animale. Une campagne de sensibilisation fait partie de ce dispositif appelant les citoyens � plus de vigilance. En vertu d�une stricte application du principe de pr�caution, la commission a mis en place des mesures de pr�vention. Elle exige le confinement total des volatiles et demande aux �leveurs de ne plus nourrir leurs volailles en plein air. Il n�est plus permis leur abattage dans des lieux publics loin des r�gles d�hygi�ne. Les volatiles sont soumis � un fichage obligatoire en vue de parfaire le dispositif de pr�vention contre la grippe aviaire. Reste que ce dispositif n�est pas une mince affaire, car les services communaux ne disposent d�aucune arme coercitive, mis � part de compter sur le civisme des citoyens pour d�clarer les cas suspects.
J. L. H.

Nombre de lectures :

Format imprimable  Format imprimable

  Options

Format imprimable  Format imprimable