Culture : COLLOQUE SUR SI MUH U MHAND A TIZI OUZOU
�Un po�te, une �uvre, une soci�t�


Les travaux du colloque sur la vie et l��uvre de si Muh u Mhand s�ouvriront dimanche prochain, 2 avril, � la maison de la culture de Tizi-Ouzou. A l�initiative de l�association qui porte le nom de ce philosophe du XIXe si�cle, ce colloque, qui durera deux jours, s�inscrit dans le cadre de la c�l�bration du centenaire de la mort du po�te errant.
Des communications, des expositions et des projections de films seront au menu de cette manifestation. L��uvre de Si Muh sera bien �videment au c�ur de l��v�nement. Les organisateurs du colloque et les diff�rents partenaires de la c�l�bration du centenaire ne manqueront certainement pas de proposer les voies et les moyens pour immortaliser cette �uvre, v�ritable reflet de la soci�t� alg�rienne de l�apr�s-guerre insurrectionnelle de 1871 et tr�s peu connue dans les milieux scolaire et universitaire. Une proposition pour baptiser des espaces culturels, �ducatifs ou universitaires ne serait bien �videment pas �cart�e. Elle demeure l�une des suggestions de ceux qui ont pens� � la c�l�bration du centenaire. Des progr�s restent � faire. Aucun programme scolaire ne traite de l��uvre du po�te, encore moins dans des programmes de recherche dans le domaine litt�raire. S�il est vrai dans quelques universit�s d�outre mer, notamment en France et r�cemment aux USA et au Canada, des chercheurs alg�riens qui ont tent� d�apporter une touche en s�int�ressant � l��uvre de Si Muh, il demeure, en revanche, une inconnue dans les campus alg�riens. La c�l�bration du centenaire et par ricochet l�organisation de ce colloque qui verra la participation de plusieurs chercheurs et linguistes donnera du souffle � cette vieille revendication et r�habilitera celui qui demeure l�un des grands symboles de l�identit� kabyle et l�un de ses plus grands po�tes � son �poque. Ses �uvres, d�une grande �motion, qualifi�es de plus l�g�res que l�air, sont impr�gn�es de sa grandeur d��me et de son attachement � ses valeurs culturelles et � sa terre b�nie. Le po�te, �ternel errant, fascinant, adul� mais aussi honni, ses �uvres ont �t� r�unies et pr�sent�es au large public, gr�ce � un travail de longue haleine entrepris par Mouloud Mammeri, un h�ritage litt�raire des plus pr�cieux en amazigh.
J-L-Hassani

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