R�gions Est : ANNABA
Vers une prise en charge du vieux b�ti ?


L�effondrement des coursives de trois �tages dans un immeuble situ� au 6, rue Prosper-Dubourg � Annaba, il y a deux jours, repose avec acuit� le probl�me de la responsabilit� des propri�taires quant � la s�curit� et au bien-�tre des personnes y vivant.

La mise en demeure adress�e par l�APC aux 21 propri�taires (dont l�OPGI) d�entamer des travaux de r�fection et de restauration dans les 24 heures qui ont suivi n�a apparemment pas �t� prise en compte puisque la situation est rest�e telle quelle, chacun renvoyant � l�autre la prise en charge des d�penses d�coulant de l�ex�cution desdits travaux. L�OPGI �tait d�j� intervenu il y a pr�s de trois ans pour refaire les escaliers et tous esp�rent que cette fois encore l�Office ferait de m�me. Pourtant la loi 90/29 du 1er/12/90 relative � l�am�nagement et � l�urbanisme d�limite clairement les responsabilit�s de chacun, le d�cret ex�cutif n� 91/176 d�terminant les modalit�s de pr�paration et de d�livrance des actes d�urbanisme et la loi 90/08 du code communal insistent sur cette responsabilit� tout en conf�rant au pr�sident de l�APC le fait d�assurer la s�curit� des citoyens habitant la commune. Ce dernier que nous avons rencontr� nous a fait savoir que si les propri�taires ne se conforment pas � cette mise en demeure, un arr�t� d��vacuation sera sign� et le relogement des habitants se fera aux frais des premiers. Pour rappel ce n�est pas la premi�re fois que des effondrements de maisons ou d�immeubles ont lieu � Annaba, effondrements qui ont fait parfois des victimes surtout en p�riode hivernale. L�Office communal de restauration et d�am�nagement de la vieille ville de Annaba (Ocrava) avait fait une �tude assortie d�une expertise faisant un diagnostic global de la situation des 14 vieux quartiers de Annaba, entre autres, la place d�Armes, la Colonne, Sidi-Brahim, cit� Auzas, Djabanet Lihoud, El-M�haffer, Bourmet-El-Gaz, Tabacoop... Il a �t� ainsi d�termin�, la nature juridique de chaque habitation, le nombre de personnes y habitant, l��tat de v�tust� ainsi que les mesures urgentes � prendre pour restaurer ces vieux quartiers. Des propositions ont �t� faites aux hautes autorit�s du pays pour la prise en charge de ces travaux de fa�on � pr�server cette partie de la ville qui repr�sente un pass� charg� d�histoire. M. Rahmani

Faux documents � la DUC
L�affaire remonte au mois de mai 2005, lorsque suite � un contr�le effectu� par la Direction de l�urbanisme et de la construction (DUC) de Annaba, deux fausses attestations d�urbanisme ont �t� d�couvertes. Les documents en question portaient le cachet et la griffe du responsable de cette institution mais la signature �tait grossi�rement imit�e. Les pi�ces originales existant au niveau de la DUC concernaient deux projets de construction l�un � Za�frania et l�autre � Sidi-A�ssa, la premi�re autorisait une construction de trois �tages et la seconde deux seulement. Sur les faux, l�autorisation passe respectivement � sept et cinq �tages et les propri�taires se sont bas�es sur ces derniers documents pour r�aliser leurs projets. L�enqu�te interne men�e par cette direction a �tabli qu�un des agents de cette administration avec la complicit� d�un ing�nieur aurait trouv� sur lui une disquette sur laquelle sont enregistr�s les faux. La wilaya avait port� plainte contre les pr�sum�s faussaires et les services de s�curit� avaient pris le relais pour transmettre le dossier au parquet dix mois plus tard soit il y a � peine une semaine. Entre-temps les deux employ�s ont continu� � travailler normalement et aucune mesure n�a �t� prise � leur encontre. M. R.

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