R�gions Centre : GRIPPE HUMAINE D'ORIGINE AVIAIRE
S�minaire r�gional � Bouira


Dans le cadre de la lutte pr�ventive contre la grippe aviaire, et sous le haut patronage du ministre de la Sant�, de la Population et de la R�forme hospitali�re, un s�minaire r�gional de mise en place du plan sectoriel de pr�paration � une pand�mie de grippe humaine d�origine aviaire, a �t� organis� ce mercredi � Bouira.
Regroupant 13 wilayas du Centre, ce s�minaire se voulait, selon le professeur Pierre Chaulet, consultant aupr�s du minist�re de la Sant�, un premier pas dans le cadre de l�endiguement intersectoriel de cette �pizootie, en prenant, d�une part, des mesures pour �viter son apparition en Alg�rie surtout apr�s son apparition sur le bassin m�diterran�en � c�est ce qui se fait par le minist�re de l�Agriculture �, et, d�autre part, se pr�parer � un risque de passage � l�homme, chose que craint l�OMS, � savoir que le virus s�humanise, s�adapter � l�homme, un virus qui associerait le caract�re contagieux de la grippe normale et le caract�re dangereux de la grippe aviaire. En outre, ce s�minaire permettra de d�centraliser cette lutte pr�ventive au niveau local avec plusieurs objectifs qui s�articulent autour du renforcement des plans d�j� mis en place et qui sont pr�sid�s par les walis, le renforcement de s secteurs de base de fa�on � �tre pr�ts pour traiter des infections respiratoires � grande �chelle, concr�tiser la gratuit� du vaccin antigrippal et sa dispense pour toutes les personnes �g�es de 65 ans et plus, et enfin, le renforcement et la ma�trise des diff�rents services entrant dans le cadre de cette lutte. Cela �tant, plusieurs communications ont �t� donn�es par les directeurs centraux du minist�re de la Sant�, de celui de l�Agriculture ainsi que d�autres sp�cialistes. Le Dr Ouahdi, directeur central charg� de la pr�vention au niveau du minist�re de la Sant�, indiquera que durant l�ann�e 2005, 900 000 personnes de plus de 65 ans ont b�n�fici� d�un vaccin antigrippal. Pour l�ann�e en cours, il annoncera la d�cision prise par le ministre de la Sant�, de la Population et de la R�forme hospitali�re, � savoir la gratuit� du vaccin et l�augmentation du chiffre � 4 millions de vaccins. A ce sujet, il invitera les DSP des 13 wilayas pr�sentes ainsi que les m�decins et sp�cialistes pr�sents, � ne m�nager aucun effort pour r�ussir � recenser toutes le s personnes vuln�rables �g�es de 65 ans et plus afin de les vacciner. D�ailleurs, l� aussi, le professeur Chaulet nous indiquera lors d�une pause-caf�, que du degr� de r�ussite de cette op�ration de vaccination de 4 millions de personnes d�pendra l�efficacit� du plan de lutte contre une �ventuelle pand�mie de grippe humaine d�origine aviaire. En outre, le Dr Ouahdi dira que cet objectif est arr�t� en coordination avec l�OMS, laquelle compte d�ici 2010, toucher 75% de la population plan�taire pour la vacciner contre la grippe saisonni�re. Cela, tout en rappelant que l�Alg�rie s�est dot�e de 6,5 millions de cures du Tamiflu, une quantit� qui peut couvrir 20% de la population de ce m�dicament utilis� pour le moment dans le traitement de la grippe d�origine aviaire. Pour sa part, le Dr M�kid�che, �galement directrice centrale au niveau du minist�re de la Sant� fera une communication autour de la mise en place d�un plan en cas du d�clenchement d�une grippe humaine d�origine aviaire. Elle expliquera les phases par lesquelles peut passer le virus d�origine aviaire de type H5N1, ainsi que celui d�origine humaine de type H3N2 et les risques de voir un nouveau virus issu d�une mutation au contact de ces deux virus. C�est l� le danger tant redout� par les sp�cialistes d e la sant� mondiale de l�OMS. Car, selon eux, la r�p�tition des cas de transmission du virus aviaire � l�homme � jusqu�� pr�sent, on en a d�nombr� � l��chelle mondiale 184 cas d�infection dont 103 cas de d�c�s � risque de favoriser l�apparition d�un nouveau type de virus susceptible de s�adapter plus facilement � l�homme. Ce m�canisme faciliterait la transmission interhumaine de ce nouveau type de virus contre lequel la population plan�taire n�aura pas �t� immunis�e, et c�est l� que l�on parle de risque de pand�mie. Signalons, enfin, que dans l�apr�s-midi, trois ateliers ont �t� install�s pour d�battre des moyens humains et mat�riels � mettre en place, notamment dans le cadre de la pr�vention et la veille sanitaire pour le premier atelier, l�organisation des services et des soins pour le deuxi�me et, enfin, les r�seaux de laboratoires pour le troisi�me. Ces ateliers devront rendre leurs conclusions et leurs recommandations vers la fin de la journ�e et serviront de base de travail dans le cadre de ces plans sectoriels de pr�paration � une pand�mie de grippe humaine d�origine aviaire.
Y. Y.

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