Une c�r�monie de recueillement organis�e par l�association Asma Resp a eu lieu hier � la clinique de Beaufraisier sur les hauteurs de Bab-el-Oued et � proximit� de Bouzar�ah. Les membres de l�association et d�autres invit�s sont venus se recueillir � la m�moire des douze victimes de l�attentat perp�tr� par l�OAS le 3 avril 1962 au niveau de cette clinique et qui a fait dispara�tre toute la moiti� de la b�tisse initiale et caus� la mort des personnes hospitalis�es et celle d�un travailleur.
Pour les membres de l�association, cette c�r�monie a �t� l�occasion de revenir sur la probl�matique de cette structure ferm�e depuis quelque temps. Les inqui�tudes des pr�sents s�orientent cette fois-ci vers les rumeurs quant � la r�affectation du site au profit du Centre Pierre-et-Marie-Curie de l�h�pital Mustapha. A ce propos, Mme Lamoudi de l�association Asma Resp a d�clar� que la rencontre avec le chef de cabinet du minist�re de la Sant� ne leur a pas apport� des �l�ments de r�ponse puisque, dira Mme Lamoudi, le responsable a d�clar� qu�il n��tait pas au courant d�une �ventuelle r�affectation. Apr�s l�introduction d�une autre demande d�audience, les membres de l�association ont pu, hier, confirmer la rumeur puisque le premier responsable du CPMC se trouvait sur place pour la c�r�monie de recueillement. �Il ne faudrait pas d�tourner cette structure de sa vocation initiale, d�j� qu�elle a �t� ferm�e durant la d�cennie noire pour raison s�curitaire et maintenant on apprend qu�elle a �t� c�d� verbalement au CPMC sans aucune autre explication, alors que nous avons toujours demand� qu�elle reprenne son activit�, a d�clar� M. Arroudj, premier vice-pr�sident d�Asma Resp. La clinique de Beaufraisier, b�tisse datant de l��poque coloniale fut construite en 1953, par des m�decins colons et des alg�riens. L�activit� principale de la structure �tait la pneumo-phtisiologie du fait que la clinique occupait un lieu strat�gique entour� d�une for�t et situ�e sur les hauteurs d�Alger � plus de 400 m d�altitude. Structure qui, selon les membres de l�association, se d�grade de jour en jour, alors quelle repr�sente le lieu id�al pour accueillir les insuffisants respiratoires.
F. Zohra B.

Nombre de lectures :

Format imprimable