Culture : CELEBRATION DU CENTENAIRE DE SI MUH U MHAND A TIZI-OUZOU
"Une oeuvre, un patrimoine universel !"


La Maison de la culture de Tizi-Ouzou a abrit� durant deux jours les travaux du colloque sur la vie et l��uvre du po�te errant, l�objecteur de conscience, Si Muh u Mhand (1845-1905). Les d�bats et les diff�rentes communications enregistr�es ont tent� d�apporter des r�ponses sur �ce myst�re� qui entoure cette ic�ne de l�histoire contemporaine et d��apporter un �clairage sur une p�riode tr�s mouvement� du pass�.
Si Muh u Mhand, un si�cle apr�s sa disparition, ��tait loin d�imaginer le tr�sor culturel qu�il a l�gu� � la Kabylie qui l�avait reni� un si�cle durant, � l�Alg�rie�. Bien au centre de plusieurs questionnements, Si Muh et toute son �uvre suscitent encore des passions, plus des revendications. Des r�flexions et des propositions sur la vulgarisation et l�enseignement dans les paliers scolaires de ces �uvres sont r�it�r�es � l�occasion de cette rencontre. Si Muh u Mhand qui �a contribu� � son insu � la construction d�une identit� et d�une civilisation� verra probablement son �uvre class�e �patrimoine universel � l�Unesco�. Une autre revendication que vient de r�it�rer le directeur de la culture dans son allocution d�ouverture. Abdelmadjid Bali, qui a ouvert le bal d�une s�rie de conf�rences sur Si Muh �l�intemporel� pense que �l�expression dans l�oralit� n�a pas emp�ch� la po�sie de Si Mhand de s�inscrire dans l�universel, autant part la diversit� de ses th�mes et l�art de les d�cliner que par sa finalit�, son t�moignage et les valeurs charri�es�. Et ce n�et pas par hasard, dit- il encore, �si cette po�sie constitue en Alg�rie et de plus en plus � l��tranger, une r�f�rence qui suscite �tudes et recherches sur son style et son contenu�. Youcef Merahi sugg�re de �laisser si Mhand � son mythe�. Le conf�rencier s�est �donn� la peine� d�aller r�veiller le po�te consid�r� comme �l�un des plus grands intercesseurs de la m�moire collective, en termes de sagesse et de dictame�. Quant � Abdennour Abdesselam, il a situ� les similitudes qui relient deux po�tes, au destin commun, mais issus de deux cultures diff�rentes : Si Mhand, �po�te de l�amour� et Baudelaire.
J. L. H.

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