R�gions Ouest : SAIDA
En attendant les promesses du ministre de la Sant�, il est interdit de tomber malade


Une sorte d�inertie frappe le secteur de la sant� � Sa�da, plus particuli�rement deux services de l�h�pital Ahmed- Medeghri et la maternit� qui vivent une certaine effervescence que partagent le personnel m�dical et les usagers de la sant�. Egalement, inqui�tudes et interrogations, des malaises qui en disent long.
�Malgr� le constat �tabli par le ministre de la Sant�, Amar Tou, lors de sa r�cente visite officielle et les promesses qu�il a tenues devant nous. Surtout celles qui ont �t� faites aux dyalis�s�, qui sont de plus en plus nombreux dont beaucoup d�enfants de la r�gion de Sidi Boubekeur pour l�envoi dans l�imm�diat des �machines de survie�. �Rien n�est venu pour soulager leurs souffrance�, nous d�clarent des parents de diab�tiques de Sidi Boubekeur, qui a subi les affres du terrorisme durant de longues ann�es. Au niveau de la maternit�, l�on constate �galement indignation et m�contentement eu �gard � ces multiples n�gligences et au record en mati�re de scandales judiciaires. �L��tat tr�s critique dans lequel se trouve le secteur de la sant� au niveau de Sa�da, et cela je tiens � le dire, quitte � heurter certaines sensibilit�s, est � un stade o� il est interdit de tomber malade. La population sa�die s�aper�oit de plus en plus qu�elle est en train de perdre le peu de droit qui lui reste encore�, nous confie un m�decin-sp�cialiste. Affect� r�cemment � Sa�da, il qui refuse de venir exercer pour plusieurs raisons. Tout le monde reconna�t que la gestion catastrophique du secteur de la sant�, d�cri�e de toutes parts continue d�attirer les foudres des habitants de la ville de Sa�da. Autrefois, fief incontest� et incontestable de id�es g�niales et g�n�ratrices d�emploi temps du Dr Moulay Tahar. Les anciens se souviennent encore du travail qu�il a accompli dans le domaine de la sant�. Que d�inspections minist�rielles pour un v�ritable audit du secteur et rien en vue. Combien de logements de fonction n�ont pas �t� jusqu�� l�heure actuelle r�cup�r�s alors que leurs �occupants� exercent ailleurs ? Cette pratique, il faut le dire, est aussi en usage dans d�autres administrations publiques devant le silence de nos �lus. Un fait m�rite d��tre signal�. Certains m�decins, infirmiers, infirmi�res, jaloux de leur ville, sont d�un d�vouement ang�lique face aux malades, malgr� le peu de moyens mis � leur disposition, et s�emploient consciencieusement � soulager la souffrance de leurs malades. En attendant l�envoi des 21 m�decins-sp�cialistes promis par M. Amar Tou�
Mohamed Ben Amine

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