Actualit�s : TOUT EN SOUTENANT BOUTEFLIKA POUR UN 3e MANDAT
Belkhadem fustige Ouyahia


A la veille de �l�anniversaire � de la r��lection de Bouteflika, Ouyahia et Belkhadem affichent ouvertement leurs diff�rends au sujet d�un �ventuel troisi�me mandat que briguerait le chef de l�Etat. A Ouyahia qui d�clarait r�cemment qu�il ne comptait pas se pr�senter contre l�actuel locataire d�El Mouradia, le num�ro un du FLN r�pondait jeudi qu�il �n��tait pas logique de tenir de tels propos et de s�opposer en parall�le � la r�vision de la Constitution�.

Sur cette question, la position du FLN ne souffre d�aucune ambigu�t�. �Nous soutiendrons Bouteflika s�il d�cide de se pr�senter une troisi�me fois.� Un projet qui ne peut aboutir que si la Constitution �tait amend�e. Sur les ondes de la Cha�ne II, Belkhadem a estim� que �la Constitution ne r�pond plus aux attentes des forces politiques du pays et n'est plus adapt�e aux changements survenus dans les diff�rents domaines de la vie politique et socio�conomique de la soci�t� alg�rienne�. Cette divergence d�opinions met-elle en danger l�alliance ? Non, dira-t-il, expliquant que �c�est le programme du pr�sident de la R�publique qui est � l'origine de cette alliance. Toute coop�ration lors des prochaines �lections pr�sidentielles entre les trois partis qui la composent est exclue�. C�est qu�entre le FLN, le RND et le MSP, il n�y a pas que la question des pr�sidentielles qui divise. Le d�bat sur la n�cessit� d�augmenter les salaires a fait rage. Jeudi, Belkhadem r�p�tait que �le d�veloppement �conomique devra �tre � la hauteur des attentes et aspirations du citoyen � une vie meilleure � la faveur de la hausse des r�serves de changes estim�es � plus de 61 milliards de dollars. La r�vision du statut de la Fonction publique en concertation avec tous les partenaires socio�conomiques afin d'am�liorer les conditions de vie de la force active est n�cessaire. Il faudra, en termes de salaires, proc�der � une s�paration entre les secteurs productifs et la Fonction publique. Le salaire per�u par le travailleur au sein d'une entreprise �conomique est li� � la productivit� et au rendement, � l'inverse du secteur de la Fonction publique�. Abordant la question de la r�conciliation nationale, il dira que c�est l�une des plus importantes r�alisations de l�Alg�rie et que les personnes �largies dans ce contexte devaient �assumer leurs propos�. Interpell� au sujet de la visite du ministre fran�ais en Alg�rie, le chef de file du FLN expliquera que cette visite �tait b�n�fique aux deux pays et que, comme toute visite officielle, elle rev�tait un caract�re �important�. L�occasion pour Belkhadem de rebondir sur les relations alg�ro-fran�aises qui, selon ses propos, doit se lib�rer de tout tutorat. �L�Alg�rie ne saurait �tre un protectorat fran�ais. Nos rapports doivent tenir compte des int�r�ts communs.� La tr�s controvers�e loi du 23 f�vrier n�a pas �t� en reste. A ce sujet, l�invit� de la radio dira que �la France officielle doit tourner le dos � la France coloniale�. En d�pit de l�adoption dudit texte, le trait� d�amiti� ne semble pas compromis. �L�Alg�rie ne peut se d�tourner de la perspective de signature d'un accord d'amiti� avec la France avec laquelle nous voulons entretenir des relations qui traduisent les int�r�ts communs des deux peuples.� Nawal Im�s

�Pas de congr�s extraordinaire�
Le secr�taire g�n�ral du Front de lib�ration nationale a �cart� toute �ventualit� de tenir un congr�s extraordinaire. Le seul rendez-vous inscrit au calendrier du parti est celui des 29 et 30 avril prochains, date de la tenue du conseil national. �Le parti accepte le pluralisme et la libert� d'expression et si la majorit� veut convoquer un congr�s extraordinaire, qu'il en soit selon son v�u.� N. I.

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