Sports : CARTON ROUGE
Belkacem pi�ge l�Escadron


Le match-pi�ge par excellence. La JSK qui sort d�une �prouvante confrontation africaine, contre les Zambiens de Zanaco, se devait de faire attention devant le petit poucet guelmi. Ce dernier priv� de son baroudeur, �galement ex-buteur des Verts, Troyes et de la JSK, avait son c�ur � faire valoir. Et un certain talent reconnu des h�ritiers � �Tioua� S�ridi.
L�Escadron noir est plusieurs crans au-dessus. Question niveau. La JSK de l��poque ne pouvait se permettre de laisser sur le banc, ou carr�ment � la maison, quelques-unes de ces pi�ces �ma�tresses. L�ES Guelma d�alors �tait tellement redout� que l�adversaire propos� prenait soin de cacher son jeu. Et esp�rer un coup de pouce de quelque nature que soit. Autres temps, autres m�urs. Jeudi, � El-Eulma, devant des gradins acquis aux Kabyles, les tendances d�antan n�avaient plus cours. Juste une diff�rence de palier difficilement rep�rable sur une pelouse enviable par les seigneurs du football national. Le temple �Messaoud-Zeggar� est un petit joyau � pr�server. Comme cette �galit� de chances qu�offre Dame Coupe. Jeudi, Guelma a mont� sa petite �muraille� et fait mieux que de la r�sistance. Jusqu�� ce que les Canaris, us�s par l�insouciante classe de Azzouz, allaient abdiquer sur les perc�es, rares mais dangereuses, de Ma�lem, Tayar et autre Kerdoussi. Oui, le vieux Kerdoussi est toujours l�, � bient�t 40 ans. Le onze de Chay a m�me entraper�u un signe de destin. Le destin pourtant, le referee Belkacem ne semblait plus croire. Ou simplement admettre que le petit poucet puisse inqui�ter l�ogre d�en face. Celui qui d�fend si bien le drapeau national. Le football est une affaire d�Etat, pas sa raison d��tre (� l�Etat, Ndlr). Belkacem a franchement disqualifi� l�ESG quand il lui refusera d�op�rer son second changement � la 109�, alors que la JSK en avait consomm� ses trois remplacements r�glementaires. La fatigue au bout de 110 minutes et quelques temps additionnels �tait palpable sur les visages des 22 acteurs, de leurs coaches et m�me des supporters et autres t�l�spectateurs certainement gris�s par le spectacle offert par les Grands. Refuser un changement � dix minutes du terme de la prolongation est injuste, d�loyal. Ce n�est pas une ruse (perte de temps ou freiner l��lan de l�adversaire) du vieux Benabbas Abdelaziz que de proc�der � l�incorporation de nouveaux �l�ments � la place de ceux dont les jambes ne r�pondaient pas. Belkacem avait deux moments pour autoriser le changement : une remise en touche et la balle arr�t�e (coup franc) qui ram�nera le but qualificateur de la JSK. Un moment de d�concentration et de la na�vet� que de croire que l�homme en noir �tait impartial sur le moment. Le pi�ge que personne n�attendait. N�esp�rait. M�me pas les Kabyles qui croyaient que le pi�ge �tait ailleurs.

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