L�AAJ a initi� une journ�e de formation dans plusieurs domaines au profit du mouvement associatif. Cette journ�e a eu lieu jeudi � l�auberge des jeunes de la cit� des Fr�res-Saker, � l�initiative de l�Association des amis des jeunes (AAJ). Y ont pris part notamment quatre associations de Annaba.

L�objectif de cette rencontre est d�initier un cadre de concertation et d��changes entre les diff�rentes associations activant sur le territoire de la wilaya et du pays en vue de concr�tiser des programmes en commun et d�exploiter les espaces culturels vacants par manque d�initiatives et d�encouragement des jeunes. Ce dernier point aurait �t� favoris� par les subventions d�risoires allou�es d�o� la proposition de les revoir � la hausse. Ces diff�rents sujets figurent d�ailleurs dans les principales recommandations �mises � l�issue des travaux des deux ateliers install�s en fin de journ�e qui ont pour th�me : �Les voies de coordination entre associations� et : �Les perspectives � long terme.� L�in�luctabilit� de doter les associations d�un local �Dar Edjamiaat� (ce projet existe et est chapeaut� par l�APW pour un co�t de 2 milliards de centimes d�gag� par le minist�re de la Solidarit� et de l�Emploi), fructifier le nombre d�activit�s, faire conna�tre les programmes des associations subventionn�es... sont les autres recommandations de cette journ�e. Cette rencontre fut �galement une aubaine pour trois institutions, � savoir la DJS, la Direction de la culture et l�APC par le biais de son service des affaires culturelles, sociales et sportives, pour pr�senter leurs programmes de subventions au profit des associations. La premi�re institution cit�e organisera une rencontre avec le mouvement associatif le 12 avril afin de communiquer aux associations d�sirant lancer leur propre projet dans le cadre du d�veloppement local, les m�canismes du nouveau dispositif financ� par le Fonds de wilaya de promotion des initiatives de jeunesse et de pratiques sportives. Le repr�sentant de la culture a, quant � lui, mis en exergue le peu d�argent mis � la disposition des associations culturelles par son secteur estim� � pr�s de 200 millions de centimes au cours de ces dix derni�res ann�es, et dont ont b�n�fici� seulement 16 associations, soit 2 par an. Ce montant est vite r�duit � sa plus simple expression, en comparaison avec celui communiqu� par l�APC de Skikda, �valu� � 22 milliards de centimes en l�espace de trois ans seulement, de 2002 � 2005, et dont 38 associations en ont tir� profit annuellement. Cette astronomique subvention a fait dire au vice-pr�sident charg� des affaires culturelles : �22 milliards repr�sentent le budget du mandat d�une assembl�e communale de l�une des r�gions d�sh�rit�es. Parfois plus.� Les associations pr�sentes, en nombre r�duit par rapport � celles existantes, sont mont�es au cr�neau pour d�noncer le favoritisme et le parti pris de l�administration au profit de quelques associations dont les liens amicaux ou politiques ne sont plus � d�montrer. Elles ont pos� �galement le probl�me rudimentaire de la communication et soulev� la probl�matique de la s�lection des programmes des associations � subventionner et des crit�res qui ont dict� ce choix. L�intervention du repr�sentant de la conf�d�ration nationale consultative du mouvement associatif, a fait jaser l�assistance, particuli�rement dans le passage o� il incitait les associations � confectionner des listes en pr�vision des �ch�ances �lectorales de 2007 ! L�ordre du jour tacite de cette rencontre aurait �t� enfin �vent�, selon une pr�sidente d�une association, �vous nous avez regroup�s pour faire de nous l�objet de vos intentions politiques�, �on n�acceptera jamais �a�, rench�rit un autre, �les associations sont des formations apolitiques. On a des objectifs socioculturels plus importants � mat�rialiser que de se pr�senter � des �lections�, se lamente un troisi�me. A l�issue des travaux de cette journ�e, des d�pliants d�adh�sion au programme pr�sidentiel auraient �t� distribu�s, �si j�avais su que c�est une rencontre politique, je ne me serais jamais d�plac�, nous dira d�pit�, un autre pr�sident d�association. Il y a lieu de souligner l�absence du Drag dont l�intervention ax�e sur la r�glementation en vigueur r�gissant l�activit� associative, aurait �t� d�une grande utilit� pour quelques organisations dont le moins que l�on puisse dire, c�est qu�elles n�en savent pas grand-chose. Za�d Zohe�r

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