R�gions Centre : BOUMERDES
La Socothyd des Issers de nouveau en gr�ve


Les centaines de travailleurs de la Socothyd des Issers (wilaya de Boumerd�s) observent de nouveau une gr�ve et ce, depuis mercredi. Ce dimanche, en milieu de journ�e, les ateliers de productions d�articles parapharmaceutiques et d�hygi�ne corporelle �taient � l�arr�t. Les gr�vistes contestent, en effet, la d�signation par l�union locale de Bordj-Mena�el, affili�e � l�UGTA, des cinq membres de la section syndicale.
Ils exigent, par cons�quent, la dissolution simple de cette instance qui, selon eux, n�a pas �t� �lue par une assembl�e g�n�rale. �L�union locale de Bordj-Mena�el ne rate aucune occasion pour attiser le feu et mettre le collectif des travailleurs en col�re. Ce sont des responsables syndicaux qui se sont auto-d�sign�s � vie qui indiquent aux travailleurs ceux qui devront les repr�senter�, explique un travailleur. M�me son de cloche de la part de la direction de l�entreprise qui consid�re ces �d�l�gu�s� non repr�sentatifs pour la simple raison qu�ils n�ont pas �t� �lus par la base syndicale. Apr�s avoir dissout sans motif convaincant, en juillet 2005, la section syndicale �lue, ce qui avait entra�n� d�ailleurs cette entreprise dans un cycle de gr�ves � r�p�tition, causant ainsi un pr�judice estim� par la direction de l�entreprise � 3 millions de dinars par jour, l�union locale avait, au d�but de cette ann�e, charg� quatre employ�s de l�unit� des Issers de renouveler les cartes d�adh�rents. Selon M. Massar, qui assure l�int�rim de la direction g�n�rale en l�absence de M. Acha�bou, qui vient de subir une op�ration chirurgicale, seules 287 cartes pour un effectif de 560 agents de l�unit� des Issers ont �t� vendues. Or, selon la copie d�un PV, en notre possession, le 16 mars 2006, le secr�taire g�n�ral de cette union proc�de � l�installation d�un bureau syndical compos� de cinq membres qui, d�apr�s ce PV, avaient la confiance des adh�rents de l�UGTA. Ce qui suppose le d�roulement d�une assembl�e �lective. Il n�en est, malheureusement, rien. Avant cette gr�ve, par trois fois nous avions pris contact avec le secr�taire g�n�ral de l�union locale, qui nous a promis des documents prouvant la l�galit� de cette �lection. Une fois sur place � Bordj-Mena�el, ce responsable s�est content�, avec d�sinvolture qui ne sied pas � un premier responsable d�une structure sociale aussi importante, de nous renvoyer au PV qu�il avait sign� le 16 mars 2006. Apr�s le d�clenchement de cette gr�ve mercredi, des cadres de l�entreprise ont convaincu les cinq indus �lus de d�missionner. Ils l�ont fait collectivement. Cependant, la direction de la Socothyd re�oit au troisi�me jour de gr�ve � dimanche 9 mars � une lettre de l�union locale disant que constatant un climat pesant et des pressions sur les membres du bureau d�sign�, celui-ci est gel� temporairement. En clair, ce bureau sera r�activ� d�s que possible fermant toute issue par une �lection transparente. Ce qui a motiv� les travailleurs � persister dans leur arr�t de travail. Dans cette affaire, ni l�entreprise ni les travailleurs ne trouveront leurs comptes. Ceux qui activent dans l�opacit� et manipulent la crainte l�gitime des travailleurs pour leur avenir, affaiblissent la soci�t� qui fait l�objet, rappelons-le, de convoitise ardue dans le cadre de la privatisation, ceux-l� m�me, ont fait montre d�agressivit� � notre endroit. Les lecteurs qui ont suivi les p�rip�ties de cette entreprise par le biais du Soir d�Alg�rie auront certainement remarqu� que seuls les �v�nements malheureux, survenus au sein de cette entreprise, qui emploie 650 travailleurs et autant de familles qui s�y nourrissent et qui plus est, reste la propri�t� de l�Etat alg�rien, nous int�ressent. Les int�r�ts sordides de petits chefs maffieux en mal de reconnaissance sociale ne nous emp�cheront pas de relater la r�alit� des faits.
Abachi L.

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