Actualit�s : ALORS QUE LES COURS FROLENT LES 70 DOLLARS LE BARIL
Sonatrach annonce des d�couvertes d�hydrocarbures


En deux jours, jeudi et mercredi derniers, Sonatrach a annonc� deux nouvelles d�couvertes d�hydrocarbures. En effet, Sonatrach a annonc� jeudi dernier une d�couverte de p�trole r�alis�e par ses propres moyens dans le bassin d�Oued Mya pr�s de Ouargla, dans le sud-est du pays.
Un r�sultat qui, selon un communiqu� de l�entreprise, �confirme l�important potentiel en hydrocarbures du p�rim�tre du bassin d�Oued Mya o� trois gisements de p�trole et autres huiles avaient �t� mis en �vidence r�cemment�. Selon les indications de ce communiqu�, le d�bit d�huile est de 11,6 m3 par heure et le d�bit de gaz est de 1,553 m3 par heure. Cette d�couverte est la troisi�me r�alis�e cette ann�e par Sonatrach en effort propre apr�s celles de Hassi Guettar Sud-1 dans le bassin d�Amguid Messaoud et A�t Hamouda Nord-1 dans le bassin de Berkine. L�entreprise nationale a �galement mis en �vidence durant la m�me p�riode � travers son activit� en association les deux d�couvertes de Tisselit Nord-1 dans le bassin d�Illizi et Sali-1 dans le bassin de Reggane. La veille, mercredi, Sonatrach avait annonc� une autre d�couverte de gaz dans le bassin de Reggane, qu�elle avait qualifi�e de �modeste�. Une d�couverte fruit d�un forage r�alis� par Sonatrach dans le cadre de son association avec le consortium Repsol- YPF-RWE DEA-Edison International, dans le p�rim�tre Reggane Nord. Dans son communiqu�, Sonatrach avait pr�cis� que �des travaux compl�mentaires sont pr�vus pour d�montrer le caract�re commercial du d�bit enregistr� � partir du r�servoir (100 000 m3 par jour), malgr� son caract�re modeste�. Cela, de rappeler toutefois que �dans le cadre des activit�s exerc�es en association, seuls les communiqu�s de presse �labor�s et publi�s conjointement avec ses partenaires peuvent �tre pris en consid�ration�. Ainsi, Sonatrach a pr�cis� que �toute annonce ou communiqu� public diffus� unilat�ralement sans l�accord formel de Sonatrach n�engage que ses auteurs�. Une pr�cision voulue en r�action � la pol�mique engendr�e par l�annonce de d�couvertes �importantes� de gaz dans des r�gions du sud du pays, faite de mani�re unilat�rale, le 3 avril dernier, par deux entreprises �trang�res associ�es de Sonatrach, l�espagnole Repsol YPF et l�italienne Edison, au demeurant s�v�rement rappel�es � l�ordre par la suite par le ministre de l�Energie et des Mines, Chakib Khelil. Cela �tant, l�annonce de ces deux d�couvertes d�hydrocarbures survient alors que les cours de l�or noir qui ont d�pass� mercredi dernier la barre symbolique des 70 dollars le baril doivent se maintenir longtemps dans une tendance haussi�re.
Un baril � plus de 70 dollars !
En effet, les cours du p�trole ont, jeudi, �tabli de nouveau un record historique � 70 dollars le baril sur fond de tensions persistantes entre l�Iran et la communaut� internationale et des craintes de p�nurie d�essence aux Etats- Unis. Ainsi, vers 18 heures GMT, sur l�Intercontinental Exchange (ICE), le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en juin, a atteint 70,38 dollars, nouveau record depuis le d�but de sa cotation sous sa forme actuelle en juin 1988. Ajust� � l�inflation, le prix du baril de p�trole reste toutefois en dessous des 80 dollars (en monnaie d�aujourd�hui) atteints apr�s la r�volution iranienne de 1979. Le baril de Brent cotait 70,15 dollars vers 18h15 GMT, en hausse de 29 cents. Une pouss�e qui advient sur un march� toujours inquiet des tensions persistantes entre l�Iran et la communaut� internationale � propos du programme nucl�aire de la R�publique islamique qui a fait savoir jeudi qu�elle refusait de suspendre son programme d�enrichissement d�uranium. L�Iran est le quatri�me producteur mondial d�or noir, la probabilit� de l�interruption de ses exportations en repr�sailles � d��ventuelles sanctions des Nations unies s�av�rant porteuse d�incertitudes. D�autre part, le march� p�trolier est tir� � la hausse par les craintes d�une p�nurie d�essence cet �t� aux Etats- Unis, quand la consommation atteindra son pic. Mercredi, le D�partement am�ricain de l�Energie (DOE) avait indiqu� que les stocks d�essence am�ricains avaient recul� de 3,9 millions de barils la semaine derni�re, confirmant une tendance qui se prolonge depuis plus d�un mois. Avec une demande qui ne faiblit pas, les raffineries am�ricaines ont du mal � suivre, handicap�es par l�application de nouvelles normes environnementales et par des p�riodes de maintenance prolong�es, se remettant encore des d�g�ts de l�ouragan estival Katrina. Autre facteur aggravant, le march� reste priv� d�une production d�entre 500 000 et 600 000 barils de p�trole nig�rian, d�une qualit� tr�s pris�e des raffineurs car l�ger et plus facile � transformer en essence. Du coup, l'abondance des stocks de brut aux Etats-Unis, un facteur cens� th�oriquement apaiser les cours, peine � enrayer la spirale haussi�re entretenue par le manque de produits transform�s. Les r�serves de p�trole brut ont progress� deux fois plus que pr�vu la semaine derni�re aux Etats-Unis, s'�tablissant � leur plus haut niveau depuis mai 1998. Mais � Londres, o� le niveau des r�serves de brut am�ricain est sans cons�quences, cela ne se traduit pas par un apaisement des prix mais par un co�t plus cher du p�trole qu�� New York. Celle-ci o� sur le New York Mercantile Exchange (NYMEX), le baril de Light sweet crude pour livraison en mai gagnait 28 cents � 68,90 dollars vers 18h15 GMT. Un autre record historique des cours ou une bonne nouvelle pour l��conomie nationale, � condition toutefois que l�exc�dent en recettes g�n�r� soit utilis� � bon escient et r�ellement au profit du d�veloppement de notre pays et de ses habitants. Mais l� est une autre question.
C. B. /Agences

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