Les �changes �conomiques et commerciaux entre l�Alg�rie et les Etats- Unis d�Am�rique, la position de l�Alg�rie vis-�-vis d�un certain nombre de questions internationales telles que le Sahara occidental et l�Irak, la lutte antiterroriste et l�exp�rience acquise par les Alg�riens en la mati�re, et les relations de notre pays avec la France sont autant d��l�ments abord�s par le chef de la diplomatie alg�rienne au cours de son s�jour am�ricain.
Sa�da Azzouz - Alger (Le Soir) - Visite de deux jours que le ministre d'Etat, ministre alg�rien des Affaires �trang�res a qualifi�e de "fructueuse" et "int�ressante" dans un entretien accord� au bureau APS de Washington. Mohamed Bedjaoui a affirm� que les Etats-Unis sont devenus le premier client de l�Alg�rie avec �un total des �changes domin�s par les hydrocarbures, s��levant pour 2005 � 12 milliards de dollars�. Une r�alit� qui n�est pas pour satisfaire et pleinement notre ministre des Affaires �trang�res qui a �mis le souhait lors des ses entretiens avec certains hauts responsables am�ricains de voir ces derniers s�int�resser davantage aux opportunit�s d�affaires qu�offre l��conomie alg�rienne. �J�ai demand� que l�on fasse un plus grand effort, c�t� am�ricain, pour que les op�rateurs �conomiques, les industriels et les investisseurs s�int�ressent � d�autres secteurs que ceux des hydrocarbures et de l��nergie. C�est ce qui a commenc� d�j� � �tre tent� et enregistr�.� Tr�s satisfait de cette visite officielle effectu�e les 12 et 13 avril, le ministre d�Etat, ministre des Affaires �trang�res, qui amorce depuis hier une visite au Br�sil et au Venezuela, a indiqu� que son d�placement aux USA �laisse entrevoir de belles perspectives, notamment sur les plans �conomique, diplomatique, s�curitaire et politique�. Il a d�ailleurs annonc� le d�placement prochain � Washington d�une d�l�gation alg�rienne pour examiner avec les Am�ricains certains points li�s aux n�gociations pour l�adh�sion de l�Alg�rie � l�Organisation mondiale du commerce (OMC). Sur le plan politique, le chef de la diplomatie alg�rienne a soulign� avoir abord� avec ses interlocuteurs, dont son homologue Condoleezza Rice, tous les probl�mes d�actualit� �en tentant de rapprocher� les visions des deux pays sur un certain nombre de questions internationales. �L'Alg�rie a toujours d�fendu et soutenu sa propre vision des choses, en ce qui concerne particuli�rement le Proche et Moyen Orient, notamment l'Irak, la Palestine et l'Iran, mais aussi le Darfour ou le Sahara occidental.� Questions �galement abord�es avec T John D. Negroponte, directeur national du renseignement am�ricain. La lutte antiterroriste a fait l�objet d�un des points � l�ordre du jour de la rencontre du ministre alg�rien des Affaires �trang�res avec le responsable de la coordination de l�ensemble des services et agences de la s�curit� et du renseignement aux Etats-Unis. Condoleezza Rice a remis � Mohamed Bedjaoui une copie du trait� d�amiti� am�ricano-alg�rien sign� le 5 septembre 1795 entre le dey d'Alger et les Etats-Unis. Un geste tr�s symbolique voulu pour ponctuer la rencontre des ministres alg�rien et am�ricain des Affaires �trang�res. Une rencontre qui, hasard du calendrier ou calcul diplomatique, est intervenue au lendemain de la visite officielle manqu�e du ministre fran�ais des Affaires �trang�res � Alger. Visite � l�issue de laquelle beaucoup de choses ont �t� dites quant au devenir du trait� d�amiti� entre l�Alg�rie et la France, dont, pour rappel, la signature devait intervenir la fin de l�ann�e derni�re, dans la foul� de la �D�claration d�Alger� adopt�e en mars 2003 � l�occasion de la visite d�Etat de Jacques Chirac en Alg�rie. Ce n�est certainement pas par hasard que le diplomate alg�rien a choisi Washington pour rappeler ou pr�ciser que �les relations politiques, �conomiques, culturelles, sociales ou autres sont bonnes entre l'Alg�rie et la France mais il reste quand m�me dans les esprits quelque chose qui ne permet pas d'aller plus loin�.
S. A.

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